Quatorze départements français, dont les huit de région parisienne, ont été placés en vigilance orange canicule. Un état de forte chaleur loin d'être une première à Paris. La preuve avec des archives trouvées dans les placards de l'Ina. A chacun d'y dénicher les méthodes pour échapper à la chaleur.
Des Parisiens habitués à composer avec les fortes chaleurs. C'est ce qui ressort des archives de l'Ina, l'Institut national de l'audiovisuel. Quelle que soit l'époque, les habitants de la capitale trouvent toujours des astuces pour échapper au coup de chaud, alors que l'Île-de-France et six autres départements ont été placés en vigilance orange canicule mardi par Météo France.
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Ce jour de 1975, 4.000 personnes investissent ainsi la piscine flottante Deligny, à deux pas du Grand-Palais, à Paris. Il fait alors un petit 32 degrés, dans la capitale, comme le rapporte l'Ina. Mais cela suffit à remplir cette piscine très courue des Parisiens, avant sa fermeture en 1989, puis de couler quatre ans plus tard.
#canicule : tous à l'eau ! 1975, plus de 4 000 personnes à la piscine Deligny pic.twitter.com/U8gEl7NBYJ
— Ina.fr (@Inafr_officiel) 23 août 2016
En 1949, les actualités françaises s'amusent, avec le ton inimitable de l'époque, du mimétisme entre l'homme et l'animal, ours polaire ou chimpanzé, confrontés aux fortes températures.
Avec "près de 36 degrés à l'ombre", "Paris a chaud", rapporte un journaliste ce 15 juillet 1959. Et pour composer avec la chaleur, chacun y va de son astuce : les pieds nus à l'air, le livre sur la tête, la sieste à l'ombre... Ou bien utiliser la cascade du bois de Boulogne en guise de douche personnelle. "Ça peut rafraîchir les idées", conclut le reporter.