Près d'un an après la mort de Clarissa Jean-Philippe, tombée sous les balles d'Amedy Coulibaly le 8 janvier, les communes de Montrouge et de Carrières-sous-Poissy ont décidé de baptiser l'une de leurs rues du nom de la policière.
La policière de 26 ans vvait dans la commune de Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, à l'ouest de Paris. Dans cette ville, les élus ont décidé à l'unanimité de rebaptiser le square Aristide-Briand "square Clarissa Jean-Philippe".
"C'est un endroit qui se trouve sur les bords de Seine, exactement là où elle vivait, et où elle aimait aller faire son jogging", a précisé à l'AFP le maire (DVD) de Carrières, Christophe Delrieu. Une plaque, avec la photo de la jeune femme doit être apposée dans le square, lors de son inauguration, le 8 ou 9 janvier prochain, soit un an après les événements.
A Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, là-même où la jeune policière a été tuée le 8 janvier 2015, l'avenue de la Paix sera rebaptisée "avenue de la Paix-Clarissa Jean-Philippe", suite à une délibération du conseil municipal prise la semaine dernière.
Une statue en sa mémoire à la Martinique
Clarissa Jean-Philippe avait été tuée en pleine rue le 8 janvier, au lendemain de l'attaque contre le journal Charlie Hebdo. Elle avait été appelée sur un banal accident de la circulation à proximité d'une école juive. Amedy Coulibaly avait alors surgi et assassiné la jeune femme. Le lendemain, celui-ci prenait en otages les clients d'un supermarché casher à Paris, tuait quatre d'entre eux avant d'être tué par la police.► LIRE aussi : L'hommage populaire et républicain à Clarissa Jean-Philippe
Clarissa Jean-Philippe était originaire de Sainte-Marie, à la Martinique, où une statue en sa mémoire a été dévoilée en août dernier. Elle s'était installée en région parisienne en 2008 et a été assassinée une semaine avant de recevoir son diplôme de policière municipale.