Désigné hier à l'unanimité des membres de la commission d'investiture de la République en Marche, le plus dur commence pour Benjamin Griveaux. Il était l'invité de notre journal régional.
Benjamin Griveaux est le candidat de la République en Marche pour briguer la mairie de Paris. Il a démarré sa campagne à la mi-journée sur un marché du 10ème arrondissement et pour lui le plus dur commence aujourd'hui. Il a huit mois pour séduire et convaincre les Parisiens.
"Je veux une campagne digne"
En réagissant à cette investiture, la maire de Paris a souligné "Le temps de la campagne n'est pas encore venu" laissant planer le doute sur son entrée dans la course pour un second mandat. Mais pour Benjamin Griveaux "Elle sera candidate. C'est un secret de polichinelle. Elle fait des propositions chaque jour." Il ajoute: "Je veux une campagne digne et qu'on puisse parler des vraies sujets : les travaux etc..."Ces premières propositions portaient sur la qualité de l'air, un sujet qui pourrait le rapprocher de la maire socialiste mais qui pourrait aussi les éloigner: "J'ai proposé qu'on supprime les autocars diesel dans Paris. Je me suis rendu compte que c'était dans le programme d'Anne Hidalgo il y a 5 ans. Rien n'a été fait."
Face à l'amertume de Cécric Villani, il s'est montré indulgent: "Je comprends la déception qui peut être celle de Cédric Villani." Pour lui rien ne presse.
"Il n'y aura pas d'Hidalgo bashing"
Sur les possibles alliances avec d'autres candidats notamment avec Gaspard Gantzer ou Pierre Yves Bournazel, assez proches des idées de la République en Marche au plan national, Benjamin Griveaux a reconnu "Je les connais depuis longtemps. J'ai proposé à Gaspard Gantzer qu'on soit en dialogue permament." Mais il l'assure "Cette campagne elle ne se gagnera pas sur le rejet de quelqu'un. Il n'y aura pas d'Hidalgo bashing"Le candidat la République en Marche veut mettre fin aux divisions politiques : "Je veux mettre fin au clivage droite gauche. Je serai le maire de tous les Parisiens, pas de ceux de gauche ou de droite."