CARTE : 5 lieux pour se faire peur à Paris

La ville lumière a aussi sa part d'ombre. Un peu partout dans la capitale se cachent des lieux hantés qui renferment des légendes effrayantes. Alors comme c’est bientôt Halloween, on vous a concocté un parcours à vous faire dresser les cheveux sur la tête.

Sorcières, spectres vengeurs... Certains de ces fantômes profiteraient de la Toussaint pour surgir du passé, tout comme les histoires à faire peur dont le succès rime avec Halloween. Visite guidée de 5 lieux emblématiques chargés d'histoires.

La légende du barbier et du pâtissier sanguinaires de la rue Chanoinesse


En 1387, la rue abritait alors deux établissements voisins, celui d‘un barbier et d’un pâtissier. Le barbier avait pour clients des étudiants étrangers logés à proximité par des chanoines. Parfois un étudiant disparaissait, on le croyait victime de truands, très nombreux à cette époque.

C'est le chien d’une des victimes, un étudiant allemand du nom d'Alaric, qui alerta par ses aboiements la maréchaussée. Le barbier finit par avouer : il égorgeait les jeunes gens puis, par une trappe, basculait les corps dans sa cave qui communiquait avec celle du pâtissier qui en faisaient de délicieux pâtés en croûte. Selon certains auteurs, ces spécialités auraient eu un véritable succès auprès des Parisiens. On a dit même que le roi Charles VI lui-même en était très friand.

Les deux assassins furent brûlés vifs. Conformément à l'usage, la maison où les crimes eurent lieu fut rasée et une petite pyramide expiatoire s'y élevait jusqu'en 1536.

Adresse : 18-20, rue Chanoinesse (près de Notre-Dame), 4e arrondissement

La légende de Biscornet à Notre-Dame


En entrant dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, sur les portes latérales, on peut voir de magnifiques ferrures. Ces ornements en fer forgé s’attachent à une légende surprenante…


Celle d'un jeune ferronnier Biscornet, chargé de la conception des portes latérales de Notre Dame au 13e siècle. Ambitieux, mais dépassé par l’ampleur de la tâche, on raconte qu’il accepta de livrer son âme au diable pour y parvenir. Celui-ci lui aurait alors dit : « Je suis le diable. Si tu veux faire un pacte avec moi, tu seras le plus adroit des serruriers, et tu pourras entreprendre tous les ouvrages que tu voudras. »

Adresse : 6 Parvis Notre Dame – Place Jean-Paul II, 4e arrondissement

La malédiction du fantôme de l'Opéra

Tout commence le 28 octobre 1873 : un jeune pianiste a le visage brûlé dans un terrible incendie qui ravage l'opéra Le Peletier - l'ancêtre de l'opéra Garnier. Sa fiancée, une jeune ballerine meurt dans cet incendie. Inconsolable et défiguré, l'homme trouve alors refuge dans les souterrains de l’Opéra Garnier, alors en construction.

Le pianiste ermite consacre la fin de sa vie à son art et à l’achèvement de son œuvre, un hymne à l’amour et à la mort. Il se nourrit uniquement de poissons du lac situé sous l'édifice. De nombreux témoignages évoquent son chant plaintif et funeste émanant des coulisses de l'opéra.

Opéra Garnier, 8 rue Scribe, 9e arrondissement

La légende du rocher de la sorcière

Il existe à Montmartre un lieu qui depuis des années alimente bien des rumeurs... Situé entre le 21 de l’avenue Junot et le 65 de la rue Lepic, le Passage Depaquit, dit Passage de la Sorcière, abrite un étrange rocher, vestige d’une ancienne fontaine aujourd’hui tarie. Face à ce rocher la « maison de la sorcière » dégagerait des ondes négatives.


C'est dans cette belle maison près du rocher qu'une femme vivait seule, de manière assez solitaire.  Elle ne parlait à personne, ce qui aurait suffit aux enfants du quartier pour la surnommer "la sorcière" et ce nom lui resta. En réalité ce passage se nommait "Passage de la sourcière" et de sourcière à sorcière il n'y a qu'une lettre!

Passage de la Sorcière 21 avenue Junot - 65 rue Lepic - Paris 18

La maison hantée de l'avenue Frochot


Au numéro 1 de l'avenue Frochot se trouve un hôtel particulier qui a la particularité d'être à la fois maudit et hanté. Il faut dire que son histoire fait froid dans le dos : meurtre brutal à coup de tisonnier, morts étranges, bruits, craquements.

Au début du XXe siècle, une femme de chambre y est sauvagement assassinée à coups de tisonnier dans les escaliers. Depuis, il semblerait que son âme hante la villa. Victor Massé, compositeur, y est mort paralysé. 100 ans plus tard, Matthieu Galey, critique de théâtre, connaît la même fin. Sylvie Vartan y aurait habité un temps avant de fuir les lieux...

Villa Frochot 1 avenue Frochot – 75009 Paris




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