"Des réponses" seront apportées "en novembre" à l'issue d'un conseil de défense sur la question des jauges de spectateurs sur les quais hauts de la Seine à Paris lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris en 2024, a indiqué jeudi la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra.
Le nombre était au départ de 500 000 places gratuites, avec 100 000 places payantes sur les quais bas. Mais ce chiffre n'a toujours pas été officialisé.
Depuis plusieurs mois, la question du nombre de spectateurs pouvant assister à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, pour la première fois de l'histoire hors d'un stade et sur la Seine, est l'objet de négociations entre la mairie de Paris, le comité d'organisation et la préfecture de police.
"Nous aurons des réponses autour du chef de l'État dans le cadre d'un prochain Conseil de défense en novembre", a assuré la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra sur BFM-TV, interrogée à ce sujet.
Menace terroriste
Depuis l'attentat d'Arras, où un enseignant a été tué, la menace terroriste a été relevée en France, et une guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent lancée par le Hamas en Israël le 7 octobre, un contexte qui a soulevé de nouvelles craintes sécuritaires autour des JO.
Dimanche, l'ancien ministre des Sports David Douillet avait plaidé pour un "plan B" de la cérémonie d'ouverture pour des raisons de sécurité liées au contexte géopolitique actuel. Une hypothèse qu'a exclue le patron du comité d'organisation Tony Estanguet, assurant mardi que les "conditions de sécurité" seront au "rendez-vous".
La ministre des sports a également confirmé sur BFM-TV que la cérémonie se fera "bien" sur la Seine.
"Est-ce que nous sommes attentifs au contexte ? La réponse est bien évidemment oui", a ajouté la ministre. Est-ce qu'il y a des variables d'ajustement sur lesquelles nous travaillons ? La réponse est évidemment oui. Il serait irresponsable de ne pas le faire. Mais nous voulons conserver le principe de cette cérémonie d'ouverture", a-t-elle dit.
"Pas de politique de l'autruche, pas de catastrophisme non plus. Il ne faut pas que les terroristes nous empêchent de vivre, de célébrer notre civilisation", a détaillé Amélie Oudéa-Castéra.
Mercredi, lors d'une audition au Sénat, la ministre avait renvoyé à "début 2024" la question d'un éventuel recours à l'armée française pour pallier les éventuels manques à venir en sécurité privée.