Le parquet de Paris a ouvert vendredi une information judiciaire après l'identification mardi dernier du corps mutilé d'une journaliste trouvé la semaine dernière sur un chantier à Paris. L'autopsie n'a pas déterminé les causes de la mort.
Le juge instructeur sera chargé d'une enquête pour "homicide volontaire", "atteinte à l'intégrité d'un cadavre" et "vol d'un local d'habitation". La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne est chargée des investigations.
Pour l'heure, l'autopsie n'a pas permis de déterminer les causes de la mort de cette femme de 33 ans, originaire du sud de la France, qui a pu être identifiée grâce aux empreintes de ses mains.
Son corps mutilé avait été découvert le 24 septembre par des ouvriers, quand ils ont ouvert une trappe donnant sur un circuit de gaines électriques sur un chantier du XVIIIème arrondissement. Sa disparition avait été signalée cet été par sa famille. Journaliste, la jeune femme traversait une période de dépression depuis plusieurs mois et n'avait plus travaillé depuis un an, selon une source proche de l'enquête.
Une effraction a été constatée à son domicile parisien le 19 septembre, alors que la jeune femme était déjà morte. Mais pour l'heure, les enquêteurs se montrent extrêmement circonspects sur le lien éventuel entre le cambriolage et sa mort.
Mauvaise rencontre, crime d'un déséquilibré, meurtre crapuleux, les policiers de la Crim' n'excluent rien et s'attachent à enquêter dans l'environnement y compris professionnel de la jeune femme