"Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues" a déclaré Emmanuel Macron en juillet dernier
Lors d'un discours prononcé en juillet sur l'accueil des migrants, Emmanuel Macron avait déclaré: "D'ici la fin de l'année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois", ajoutant "la première bataille: loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d'urgence. Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues".
Cet hiver comme les précédents, "le problème est le même", a estimé Jean-Baptiste Eyraud, ajoutant qu'"il n'y a pas suffisamment de place dans les structures d'hébergement d'urgence". "On risque de se retrouver encore avec des sans-abris qui décèdent dans la rue alors qu'on est un pays riche", a déploré le militant.
Parmi les familles réunies dans la cour du bâtiment, Sambou Doucouré, Franco-Malien âgé de 49 ans, agent de la ville de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), espère "trouver un toit" pour sa femme et ses trois enfants âgés de 14, 17 et 19 ans. Après une invalidité et des impayés de loyer, cet homme a été mis à la porte de son logement avec sa famille en octobre. "On a dormi dans le camion d'un copain en novembre, et aujourd'hui, on est logés avec le 115 (samu social) dans un hôtel mais on ne sait pas combien de temps ça va durer", explique-t-il. "Tout le monde refuse de me donner un toit", se désespère-t-il.
#DAL# Tou-te-s au Val de Grâce le 1er janvier à 15h https://t.co/R2MOKsPxEJ
— Droit Au Logement (@federationdal) 30 décembre 2017
Le DAL a appelé à une manifestation lundi à partir de 15 heures au Val de Grâce dans le 5e arrondissement sauf si le président, qui doit exprimer ses voeux aux Français ce dimanche, "décide d'ouvrir l'ancien hôpital militaire aux sans-abris" précise l'association d'aide aux sans abris .