Un groupe de militants du climat a bloqué brièvement le périphérique ce samedi. Les manifestants ont essayé de coller leurs mains à la route pour éviter d'être délogés par la police.
L’action, qui a débuté peu avant 13h, n’a duré qu’une vingtaine de minutes. Une dizaine de jeunes militants de la campagne "Dernière Rénovation" ont essayé à la mi-journée de bloquer le boulevard périphérique de Paris, à hauteur de la porte d'Italie.
Vêtus de gilets oranges fluorescents, ils demandent aux députés qui viennent juste d'être élus de s'engager à voter dès le début de leur mandature une loi sur la rénovation énergétique globale de tous les bâtiments en France. "Je n'ai aucune envie d'être ici, mais il y a une urgence… Bien sûr, on risque de se faire violenter, mais c'est rien par rapport à ce qui arrive", a indiqué à l’AFP l’un des militants, Loïc.
Les bloqueurs, qui ont déployé des banderoles "Dernière Rénovation", se sont assis sur la chaussée pour couper la circulation. De quoi provoquer la colère de certains conducteurs. "On comprend que les automobilistes soient énervés, mais on le fait aussi pour eux. Ça peut ouvrir le débat", a expliqué Anna, une autre militante.
11 interpellations
Des membres de la Brigade de répression des actions violentes (BRAV) sont rapidement intervenus pour déloger les activistes.
Les militants ont essayé de coller leurs mains à la route. Mais les policiers les ont rapidement décollés, le produit ne semblant pas avoir complètement adhéré au bitume.
Les membres de la BRAV ont porté les manifestants sur le bas-côté du périphérique, derrière les barrières de sécurité. Des pompiers ont examiné les mains de certains militants sans apparemment constater de blessure. La police a procédé à 11 interpellations, de source policière.