Des milliers de manifestants en soutien à la Palestine à Paris

Les manifestants réclamaient un "cessez-le-feu permanent" dans le conflit entre Israël et le Hamas. Certains dénonçaient un "génocide" des Palestiniens.

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"Nous sommes tous des enfants de Gaza", ont scandé les manifestants, qui ont bravé le froid hivernal en marchant derrière une banderole appelant à un "cessez-le-feu permanent" dans le conflit né de l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la riposte d'Israël avec pour objectif revendiqué "d'anéantir" le mouvement islamiste palestinien.

De nombreuses pancartes clamaient "stop au massacre" ou dénonçaient un "génocide en Palestine", a constaté une journaliste de l'AFP.

Une quarantaine de rassemblements de soutien au peuple palestinien étaient organisés en France, au lendemain de la reprise des bombardements de la bande de Gaza par l'armée israélienne et l'expiration d'une trêve avec le Hamas, qui a permis la libération d'otages.

Jean-Luc Mélenchon présent à la marche

Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, présent avec des élus de son parti dont les députées Mathilde Panot et Aurélie Trouvé, a jugé devant la presse que la reprise des bombardements israéliens à Gaza présentait "tous les indices d'une volonté génocidaire", et estimé que le président Emmanuel Macron "ne pesait plus" malgré ses appels renouvelés à "un cessez-le-feu durable".

Juché pendant la manifestation sur le camion de tête, il a harangué les manifestants en qualifiant d'"intolérable" qu'il soit "mort à Gaza en 42 jours plus de monde qu'il n'en a jamais été tué en quatre ans de siège à Sarajevo".

Marine Tondelier veut "l'entrée de la Cour pénale internationale à Gaza"

La cheffe des écologistes, Marine Tondelier, a plaidé pour "l'entrée de la Cour pénale internationale à Gaza", "le seul moyen d'avoir des observateurs impartiaux" sur place.

La représentante de l'Autorité palestinienne en France, Hala Abou Assira, a insisté sur la nécessité d'un "cessez-le-feu immédiat face au crime de génocide en cours dans la bande de Gaza". "Il faut que le monde démocratique le dise haut et fort et oblige Israël à arrêter son agression", a-t-elle dit.

Dans le cortège, Line, 27 ans, raconte avoir fait "toutes les manifs" depuis "un mois et demi" : "Je suis heureuse qu'il y ait des gens qui prennent position pour un cessez-le-feu. J'espérais que la trêve durerait...".

Martine Bezzina, 70 ans, veut que "le peuple palestinien puisse vivre côte à côte avec le peuple israélien". "C'est ce que demandent les populations. La sécurité d'Israël passe par la sécurité et l'existence de la Palestine", ajoute celle qui est venue avec sa fille et son petit-fils.

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