Durant une allocution solennelle, ce mercredi soir, Emmanuel Macron a annoncé la fermeture des écoles pour une durée d’au moins trois semaines. Une mesure que beaucoup d’élèves et de parents comprennent au vu de la propagation rapide du virus au sein des établissements scolaires.
Le chef de l’Etat a tranché. Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi soir la fermeture des écoles sur tout le territoire à compter de ce vendredi 2 avril auprès les cours. Le président de la République a rappelé que le virus circulait de manière active dans les établissements scolaires et qu’afin de freiner sa progression : "Nous allons fermer durant trois semaines les crèches, les écoles, les collèges et les lycées". Il a également annoncé une adaptation du calendrier scolaire. "La semaine prochaine, les cours pour les écoles, collèges et lycées se feront à la maison. Les deux semaines suivantes, la France entière sera placée en vacances de printemps", a-t-il annoncé.
Une fermeture « inévitable » selon les élèves et les parents
Les élèves, pour la plupart d’entre eux comprennent ces nouvelles mesures qui ne sont pas sans rappeler celles adoptées en mars 2020 lors du premier confinement. "On préfère rester chez nous plutôt que de venir au collège où il y a des cas de COVID » explique une collégienne devant les grilles de son école située dans le XVe arrondissement de Paris. Un autre élève du même collège précise que "de nombreuses classes avaient déjà fermées donc cela semble être une décision inévitable".
Avec la généralisation des cours à distance, la question de l’accès à un environnement de travail convenable se pose. "Dans ma famille, nous sommes quatre enfants qui allons devoir partager trois ordinateurs et on va tous avoir besoin de travailler en même temps pour nos cours respectifs, je ne sais pas comment nous allons nous organiser", déplore un élève.
Du côté des parents d’élèves, la fermeture imminente des écoles n’est pas non plus une surprise. "On craignait une fermeture, on la sentait venir" concède un parent d’élève en école primaire. Pour les parents, se pose la problématique de la gestion de la scolarité des enfants et de leur temps de travail. "C’est une organisation à mettre en place, il va falloir s’organiser au mieux pour concilier les deux", explique une mère de famille. Quant aux apparentes similitudes avec le premier confinement de mars 2020, elle nuance tout de même en rappelant que "cette fois-ci, les parcs sont ouverts donc on va pouvoir sortir et se balader."