Élections européennes 2024. Le Rassemblement national en tête, une première en Île-de-France. Retrouvez tous les résultats

Le candidat du Rassemblement national, Jordan Bardella, est arrivé en tête en Île-de-France, mais il fait un score moins élevé qu'au niveau national. Dans la région, il est talonné par la candidate de la France insoumise, Manon Aubry.

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Comme au niveau national, Jordan Bardella, candidat (RN) rafle la première place en Île-de-France aux élections européennes. Cependant, il ne réalise pas un aussi bon score (18,79% des voix) que dans l'ensemble de l'Hexagone avec 31,36% des voix.

Les Franciliens ont placé Manon Aubry (LFI) en seconde position avec 18,57% des voix (beaucoup plus que son score national : 9,89%), puis Raphaël Glucksmann (PS/PP) 15,78%.

La candidate de la majorité présidentielle, Valérie Hayer, arrive, elle, en 4e position et réunit 15,49% des voix, un score proche des voix obtenues en France (14,6%).

Enfin, François-Xavier Bellamy, réunit lui aussi un score proche de celui obtenu au niveau national : 8,83% (contre 7,24% sur l'ensemble du territoire).

Deux autres partis franchissent le seuil des 5% en Île-de-France : Europe-Ecologie – Les Verts, représentée par Marie Toussaint : 6,97% dans la région (5,5% au niveau national) et Reconquête, représentée par Marion Mérachal avec 5,69% en Île-de-France (5,47% dans l'ensemble du territoire).

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Le RN en tête en grande couronne

En Île-de-France, le vote est très marqué territorialement. En petite couronne, l'Est a globalement plus voté à gauche et l'Ouest à droite. Ainsi, la Seine-Saint-Denis, a voté massivement pour la liste de La France Insoumise même si dans certaines communes, le Rassemblement national se hisse à la première place (comme Neuilly-Plaisance, Gagny ou Villemomble).

Les résultats sont plus nuancés dans le Val-de-Marne. L'Ouest a voté majoritairement pour la liste LFI quand l'Est du département a placé le candidat du RN en tête.

A Paris, on retrouve ce découpage territorial, mais inversé avec l'Est qui a placé les listes de gauche (PS/PP et LFI) en tête, et l'Ouest qui a voté pour la candidate de la majorité présidentielle ou la liste des Républicains, comme dans les Hauts-de-Seine où ces deux listes sont en tête.

C'est, en revanche, une vague bleue qui déferle sur la grande couronne. La liste portée par Jordan Bardella est en tête dans presque toute la Seine-et-Marne, en Essonne, dans le Val-d'Oise, et dans une large part des Yvelines.

Participation en hausse

Ces résultats sont bien différents des élections européennes de 2019. D'abord parce que la participation est en hausse. Il y a 400 000 inscrits de plus qu'il y a 5 ans dans la région. Ensuite, l'abstention a diminué. Elle est de 46,96% en 2024 contre 49,4 en 2019.

Lors des dernières élections européennes, c'était le parti Renaissance / La République en marche qui était arrivé largement en tête, avec 27,26% des voix en Île-de-France.

En deuxième position, le parti EELV avait réuni 15,89% des voix. Et le Rassemblement national était arrivé troisième avec 14,13% des voix dans la région. La liste portée par Raphaël Glucksmann était, elle, arrivée 5e avec 6,55% des suffrages.

"Sommets terrifiants"

Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris, a salué la campagne de Raphaël Glucksmann et dénoncé : "l'extrême-droite atteint des sommets terrifiants".

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Valérie Pécresse, présidente (LR) de la région Île-de-France, pense que ces élections "sont avant tout un terrible coup de semonce pour Emmanuel Macron, qui est au pied du mur". Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, elle proteste contre le manque de temps pour organiser une campagne électorale : "c’est jouer à la roulette russe avec le destin du pays".

Enfin, Stéphane Troussel, président (PS) du département de la Seine-Saint-Denis, affirme que "le Rassemblement National en tête est si haut dans notre pays, c’est un danger".

Mais il préfère être optimiste : "Ici (en Seine-Saint-Denis, ndlr), nous avons prouvé à maintes reprises notre attachement à la solidarité, à la diversité et à l'égalité. Nous avons montré que l'exclusion et la xénophobie n'ont pas leur place."

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