Fin du plan Grand froid : un gymnase parisien occupé par le DAL

Une cinquantaine de personnes, dont des militants de l'association Droit au logement, ont occupé vendredi un hall de gymnase parisien pour demander au préfet de la région Île-de-France de trouver des solutions de relogement pour des sans-abri de retour à la rue avec la fin du plan Grand froid.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le gymnase Paul-Gauguin dans le IXe arrondissement accueillait depuis le 1er février, 93 sans-abri mais aucune solution de relogement n'a été proposée à 24 d'entre eux. Selon l'association Droit au logement (DAL), 5.000 places ouvertes dans le cadre du plan Grand froid ferment progressivement avec le retour des températures positives.


Selon les chiffres donnés par l'association Droit au logement, en Île-de-France, 3998 personnes vont se retrouver à la rue dont 1907 vivant en famille. A Paris, elles seraient 2106 personnes à vivre à nouveau sur les trottoirs.


"On est là pour demander que les personnes sans abri qui doivent être mises à la rue aujourd'hui soient réorientées comme le prévoit la loi", a expliqué le porte-parole du DAL, Jean-Baptiste Eyraud, en référence à la loi sur le droit au logement opposable (Dalo), en vigueur depuis 2008.

Le témoignage des personnes sans-abri hébergées dans le gymnase Paul Gauguin

"Ca n'a aucun sens. On ne peut pas nous prendre, nous proposer une solution et nous remettre dehors. Ils ont voulu nous aider, mais on aimerait qu'ils aillent jusqu'au bout, qu'ils nous proposent quelque chose au moins jusqu'à la fin de la trêve hivernale (le 31 mars)", se sont agacés plusieurs sans-abri.

"C'est dur. Je n'arrête pas de passer d'un endroit à un autre, trois jours ici, deux jours là. Je suis resté deux semaines ici mais je n'ai rien pour la suite", s'inquiète Blerdi, un Albanais de 30 ans arrivé en France il y a six mois.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information