Grand Paris : diesel ou essence... Votre voiture pourra-t-elle encore circuler à l'été 2019 ?

Le président de la Métropole du Grand Paris Patrick Ollier a dévoilé son calendrier des restrictions de circulation pour les voitures polluantes. Diesel, essence... Voici le calendrier et les explications qui vont avec.

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Le président LR de la Métropole du Grand Paris Patrick Ollier a dévoilé dans Le Journal du dimanche son calendrier des restrictions de circulation pour les voitures polluantes. Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, avait déjà commencé à interdire les vieux véhicules diesel. Mais cette fois, c’est la banlieue qui rejoindrait la capitale, dans ce bannissement des vieux véhicules. Explications.
 

Dès l'été 2019, les diesels d'avant 2001 interdits

A Paris, cette interdiction concerne déjà les vieux diesels, immatriculés avant 2001, et porteurs de la vignette Crit’Air grise (numéro 5). Ils sont aujourd'hui interdits dans Paris intra muros, du lundi au vendredi en journée, de 8 heures à 20 heures. Et ils pourraient l’être à partir de l’été prochain dans tout le périmètre de l’A86. Cela représente tout de même en petite couronne 187.000 véhicules qui seraient retirés de la circulation.


En 2024, tous les diesels (et les véhicules essence d'avant 2001) interdits

Progressivement, les vignettes numéro 4, numéro 3, numéro 2 seraient touchées par l’interdiction. Au bout du compte en 2024, tous les diesels, mais aussi les véhicules essence immatriculés avant 2001, seraient interdit en proche banlieue.

Une interdiction qui, selon toute logique, devrait être applicable, comme à Paris, du lundi au vendredi en journée, de 8 heures à 20 heures. Mais les contours de cette zone de faible émission reste à définir. Les 80 communes concernées doivent se réunir le 15 novembre pour en discuter.

On parle cette fois de plus d’un million de voitures en petite couronne, sans compter les deux-roues.
 

Qui va décider ?

La Métropole du Grand Paris a un rôle d’impulsion. 80 communes sont concernées et ce sont bien les maires qui décident. Ils se réunissent lundi puis de nouveau le 15 novembre pour en discuter.

La plupart des villes vont probablement adhérer à cette "zone de faible émission" - le terme juridique de cette zone de bannissement. Patrick Ollier, le président de la Métropole, s’attend au refus de quatre ou cinq communes... Ce qui ne changerait pas grand-chose. Un automobiliste pourrait alors rouler avec une vieille voiture dans l’une de ces villes, mais il ne pourrait pas en sortir.

Selon Airparif, une telle mesure permettrait de réduire considérablement les oxydes d’azote et les particules fines.
 
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