Foodora, Deliveroo, Uber Eats... Les livreurs de repas à vélo sont appelés à faire grève à compter de ce dimanche 8 juillet, jusqu'au 15 juillet prochain. Un collectif de travailleurs de ces plateformes réclame notamment une rémunération minimale horaire.
Les livreurs de repas sont appelés à la grève à compter de ce dimanche 8 juillet, et jusqu'au 15 juillet. Un mouvement qui vise à réclamer une rémunération minimale horaire, dans le contrat les liant aux plateformes, type Deliveroo, Uber Eats et Foodora.
Dimanche en fin d'après-midi, les coursiers à vélo sont invités à se rassembler place de la République, à Paris. Un mouvement qui intervient alors que le projet de loi "avenir professionnel" doit être examiné par le Sénat cette semaine.
La colère des livreurs
Un amendement du rapporteur LREM du texte Aurélien Taché, soutenu par le gouvernement, suscite particulièrement la colère de ces livreurs. Il prévoit la possibilité, pour une plateforme, d'établir une "charte" qui définisse "ses droits et obligations ainsi que celles des travailleurs avec lesquels elle est en relation". Pour autant, aucun lien de subordination juridique ne peut ressortir de cette charte... Ce qui éloigne tout risque de requalification des contrats livreurs/plateformes en contrats de travail."Il est désormais indispensable de renverser le rapport de force", explique le Clap, le collectif des livreurs parisiens, sur Twitter. "Depuis plusieurs mois, nous avons vu nos rémunérations diminuer et les distances de livraison augmenter", écrit le collectif., qui appelle à cette grève, lors de la dernière semaine de la Coupe du Monde de football.
Dimanche 8 Juillet: Premier round des livreurs en grève! pic.twitter.com/ReHfhS3vVx
— CLAP (@_CLAP75) 4 juillet 2018