A six jours du second tour de l'élection présidentielle, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a rendu hommage à Brahim Bouarram, jeune marocain assassiné par des militants d'extrême droite le 1er mai 95. Plus tard dans la matinée, ce fut au tour d'Emmanuel Macron, puis de Jean-Luc Mélenchon
C'est un symbole extrêmement politique, et tout particulièrement cette année, dans l'entre-deux tours d'une élection présidentielle qui voit la candidate du Front National qualifiée pour le second tour, et qui a pris, ces derniers jours, une tonalité particulière.Ce matin du 1er mai 2017, plusieurs personnalités politiques sont venues rendre hommage à la mémoire de Brahim Bouarram. Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, un jeune homme marocain, est mort, jeté dans la Seine par des militants proches de l'extrême-droite, en marge du rassemblement du Front National consacré à Jeanne d'Arc.
Le meurtrier de 18 ans, avait écopé de huit ans de prison ferme, tandis que les trois militants qui l'accompagnaient, poursuivis pour non-assistance à personne en danger, avaient été condamnés à un an de prison ferme.
Quelques jours plus tard, le Président François Mitterrand, qui terminait son second mandat, s'était rendu sur le bord de Seine, à l'endroit du meurtre, pour jeter des fleurs dans le fleuve, en hommage à Brahim Bouarram. Depuis, et chaque année le 1er mai, un hommage est rendu, avec, certaines années, un écho plus fort et plus politique. Ce fut le cas, ce matin Isabelle Dupont et Yves Dewulf y étaient
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