Jean-Vincent Placé en garde à vue pour agressions sexuelles

L'ancien sénateur du département de l'Essonne et ex-conseiller régional d'Île-de-France a été a été entendu par la brigade de répression de la délinquance contre la personne ce lundi pour "agressions sexuelles" et "harcèlement sexuel".

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Jean-Vincent Placé a été entendu par la police judiciaire dans le cadre d'une enquête ouverte après la plainte d'une ancienne collaboratrice Europe-Ecologie-Les-Verts en novembre dernier. Elle l'accuse de plusieurs faits qui se seraient déroulés entre 2012 et 2016 alors qu'il était secrétaire d'Etat en charge de la Réforme de l'Etat et de la simplification de François Hollande.

Des faits qui remontent entre 2012 et 2016

La collaboratrice l'accuse notamment de lui avoir "touché les fesses", en août 2015 à Lille, en marge du rassemblement estival d'Europe Ecologie les Verts (EELV).

La seconde agression se serait produite mi-mai 2016 à Séoul, lors d'un déplacement officiel de Jean-Vincent Placé dans une voiture, l'ex-secrétaire d'Etat de François Hollande aurait "touché délibérément la poitrine" de son ex-collaboratrice.

Contacté à l'époque de l'ouverture de l'enquête, Jean-Vincent Placé avait dit ne pas souhaiter "à ce stade faire un quelconque commentaire". 

La plaignante, ainsi que d'anciens collaborateurs d'élus écologistes, ont depuis été entendus par les enquêteurs, selon des sources proches du dossier.

Jean-Vincent Placé est déjà connu de la justice pour des faits de harcèlement sexuel. En 2021, il a été condamné à une amende pour le harcèlement d'une gendarme chargée de sa sécurité quand il était secrétaire d'Etat. Il a aussi été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d'amende pour des violences et outrages lors d'une soirée en 2018.

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