Elle arrive le jour de la fête nationale à Paris avant de sillonner la région du 19 au 26 juillet. Si porter la flamme olympique est une fierté pour bon nombre d'athlètes, brandir le drapeau tricolore lors de la cérémonie d'ouverture représente l'honneur suprême. Tout au long de la semaine, France 3 Paris Île-de-France vous fait découvrir les portraits des anciens porte-drapeaux franciliens.
C'est à neuf ans que la judokate foule pour la première fois le tatami. Elle enchaîne les victoires et l'athlète de Gennevilliers évolue maintenant au Red Star Club de Champigny-sur-Marne.
Pour Clarisse Agbegnenou, l'aventure JO démarre en 2016 à Rio (Brésil) dans la catégorie des -63kg. Elle remporte sa première médaille en atteignant la deuxième place. Cinq ans plus tard, elle porte le drapeau de la délégation française aux côtés du gymnaste Samir Aït-Saïd à Tokyo (Japon) : "J'étais très contente et très fière (...), quand j'en parle, j'en ai encore des frissons", avoue la judokate.
Une cérémonie très différente, en pleine crise du covid-19, qui s'est déroulée sans public mais pendant laquelle l'émotion était tout de même au rendez-vous pour l'athlète porte-drapeau. Une expérience qui lui porte chance puisqu'en 2021, Clarisse Agbegnenou une première médaille d'or et devient championne olympique dans la catégorie des -63kg. Une victoire individuelle qu'elle double d'une victoire par équipes.
Cette place de porte-drapeau, Clarisse Agbegnenou aimerait l'occuper de nouveau pour les Jeux de Paris de 2024. En France, seul l'athlète Jules Noël, discobole, a pu être porte-drapeau à deux reprises.