L’exosquelette, un espoir face au handicap : "Debout, on reprend un peu de prestance"

La technologie, derrière ces machines qui permettent de se tenir debout malgré le handicap, ne cesse de progresser. Une jeune entreprise parisienne va équiper plusieurs services de rééducation de la région.

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Aux commandes de la machine, Kévin Piette peut par exemple se déplacer tout en faisant rebondir un ballon de basket sur le sol. Après des années en fauteuil roulant suite à un accident, cet ancien pilote de moto peut désormais se tenir debout dans un exosquelette motorisé, au cours de séances de rééducation dans le Ier arrondissement de Paris.

"Debout, on reprend un peu de prestance, c’est génial. Après, il y a plein d’autres bénéfices. Le bénéfice physique, avec un meilleur tonus musculaire. Des améliorations sur votre transit également, par exemple. Moins de douleurs neuropathiques, aussi. Grâce à ça, j’ai réussi à réduire mon traitement de médicaments. Un petit peu, mais c’est toujours ça de pris", explique Kévin Piette.

En permanence, la machine calcule dans l’espace la meilleure trajectoire possible, en tenant compte des données physiologiques du patient. L’intelligence artificielle commande alors les 12 moteurs qui équipent l’exosquelette.

L’espoir d’un exosquelette "qui puisse permettre dans quelques années d’aller marcher dans la rue"

"Toutes les millisecondes, il va recalculer les petites modifications qu’il doit faire aux 12 moteurs, pour bien garder au centre le poids du patient, où il faut être pour pouvoir marcher sans tomber", explique Victor Arnez, ingénieur Recherche et Développement chez Wandercraft, l’entreprise parisienne qui a conçu la machine.

On espère pouvoir diminuer les complications liées à la station assise

Dr Rebecca Sauvignac, directrice clinique chez Wandercraft

Plus léger et plus performant que d’anciens modèles, ce nouvel exosquelette va aussi servir à la rééducation. "A la phase très aiguë après un accident, on espère vraiment pouvoir potentialiser la récupération et tous les bienfaits de la rééducation. A des phases plus chroniques, on espère pouvoir diminuer les complications liées à la station assise, où à la perte de mobilité", indique Dr Rebecca Sauvignac, directrice clinique chez Wandercraft.

Mais pour les fondateurs de l’entreprise, cet exosquelette ne représente qu’une étape. "Notre rêve, qui est plus qu’un rêve maintenant, c’est de développer, à partir de cette version pour la rééducation, un exosquelette plus fin et plus agile qui puisse permettre dans quelques années d’aller marcher dans la rue et à domicile, pour toutes les personnes en fauteuil roulant", espère Jean-Louis Sauvignac, cofondateur de Wandercraft. A noter toutefois que pour ne pas créer de faux espoirs, personne ne donne encore de date précise.

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