La plaque, du square Samuel-Paty qui est situé à Paris face à La Sorbonne, a été dégradée deux mois après son inauguration. Le mot "islamiste" dans la mention "victime du terrorisme islamiste" a été rayée.
"La référence au caractère 'islamiste' de l'acte terroriste commis à l'encontre de Samuel Paty" a été "effacée à la bombe", a indiqué ce mardi la maire (DVD) du Ve arrondissement Florence Berthout. Elle dénonce une "dégradation inacceptable". "Vouloir supprimer le caractère islamiste de cet acte odieux est insupportable", a ajouté la maire du Ve, qui indique avoir déposé plainte.
La veille, Nicolas Gavrilenko, trésorier de l'Union des familles laïques (Ufal), avait signalé la plaque "vandalisée", un acte qui signe selon lui "l'aveuglement volontaire de certains". "C'est bien du terrorisme islamiste dont a été victime Samuel Paty", a-t-il ajouté.
Les services de la Ville ont remis la plaque en état aujourd'hui.
"La plaque Samuel Paty, victime du terrorisme, a été dégradée", a tweeté dans l'après-midi Emmanuel Grégoire, premier adjoint PS de la maire PS Anne Hidalgo, dénonçant un acte "inacceptable" et annonçant que la Ville portera elle aussi plainte.
Le square Samuel Paty a été inauguré le 16 octobre dernier, un an jour pour jour après l'attentat qui a coûté la vie au professeur. Il a été décapité par Abdoullakh Anzorov, un jeune radicalisé qui lui reprochait d'avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, le 16 octobre 2020 près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine. (Yvelines)