Le conseil de Paris a lancé un nouveau pavé dans la mare - déja troublée - du débat sur la circulation à Paris en adoptant un voeu sur la transformation, à partir de 2030, du boulevard périphérique en boulevard urbain permettant la circulation des vélos et des piétons.
Ouverture des débats, que l'on imagine enflammés, en 2017. Chacun pourra alors exposer ses arguments. Mais l'adoption, lundi 4 juillet par le conseil de Paris, du voeu soumis par les écologistes de reconvertir le boulevard périphérique pour le ramener au statut d'une artère urbaine ordinaire et ainsi y voir circuler vélos et piétons, a déja ouvert la "boite à polémiques".
Bien sûr, l'idée enthousiame les riverains, de jour ou de nuit, confrontés à une exposition aux nuisances - pollution de l'air et bruit - bien plus élevée que partout ailleurs dans Paris. Mais tous les autres, usagers parisiens, franciliens ou venus d'ailleurs, imaginent déja les conséquences sur la circulation.
Beaucoup d'ailleurs n'imaginent même pas qu'une telle mesure puisse être réalisable. Ils soulignent que le nombre d'habitants en Ile-de-France est tel, avec le besoin de déplacement que cela engendre, que ce projet asphyxierait totalement la région.
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