Les bureaux de vote ont été peu fréquentés ce dimanche de deuxième tour. Exemple dans un bureau du 15ème arrondissement de Paris.
Les Français, démobilisés à l'issue d'une longue séquence électorale, ont boudé les urnes dimanche pour le second tour des élections législatives, marqué par une abstention historiquement élevée qui pourrait ternir la victoire annoncée de la République en marche d'Emmanuel Macron.
Démobilisation et lassitude
La participation est traditionnellement plus faible aux législatives qu'à la présidentielle, et le phénomène ne cesse de s'amplifier depuis vingt ans.Cette année, un désintérêt croissant des électeurs vis-à-vis de la politique, cumulé à une déferlante pro-Macron sur l'Assemblée nationale annoncée par les instituts de sondage, devrait donner à ce second tour le niveau d'abstention le plus élevé depuis 1958, lors des premières élections législatives de la Ve République.
A 17H00, la participation s'élevait à 35,33% des inscrits en métropole, selon le ministère de l'Intérieur, soit onze points de moins qu'au second tour des législatives de 2012, où elle atteignait à la même heure 46,42%.
Nos journalites sont allés à la rencontre des électeurs peu nombreux, mais motivés.