Les conducteurs parisiens sont gênés par la multiplication des nids-de-poule qui prolifèrent sur la chaussée . Ils sont obligés de zigzaguer sur les routes pour éviter d'y laisser un pneu, ou bien un amortisseur .
Le phénomène n'a rien de nouveau mais cette année il est particulièrement marqué . Des températures très basses suivies d'un redoux , cumulées à des pluies, sont le cocktail idéal pour creuser les routes et fabriquer des nids-de-poule. Un trou de 15 à 20 centimètres peut se former en quelques heures .
La pluie, les périodes de gel et de dégel élargissent davantage les nids-de-poule ,de plus la circulation intense par un phénomène d'abrasion aggrave la situation . Sur le périphérique qui est très fréquenté, il faut parfois boucher les trous en urgence dans la nuit sous présence policière .
Pour parer au plus pressé, une cartographie des axes les plus dégradés des années précédentes est utilisée.
La ville de Paris se voit contrainte de faire appel à une soixantaine de personnes et à des entreprises privées pour effacer quotidiennement les stigmates engendrés par ce fléau .
Le comblement des nids-de-poule coûtera entre deux et trois millions d'Euros à la municipalité .