Longines Paris Eiffel Jumping. "Encore plus de sport, plus de culture, plus de fête!"

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Le Longines Paris Eiffel jumping fête ses 10 ans! Pour cause de Jeux Olympiques, cette édition anniversaire se tiendra cette année sur la plaine de jeux de Bagatelle près du Bois de Boulogne, du 21 au 23 juin. L'occasion de revenir sur cette compétition hors norme avec sa fondatrice Virginie Coupérie-Eiffel.

À l'aube de cette édition anniversaire, quel sentiment vous anime?

J'ai fait un petit album sur les 10 ans et je l'ai appelé "10 ans déjà !". Ça a passé très vite finalement car c'est quand même très intense d'organiser un événement en plein cœur de Paris. C'était le pari d'ailleurs et finalement c'était le même concept que les JO de Paris 2024 : l'idée était vraiment de mettre le cheval et le sport dans la ville et d'y associer la culture, la fête, l'entertainment avec des valeurs écoresponsables. C'était l'ambition de départ et c'est ce qu'on a réussi à porter, à développer pendant 10 ans jusqu'à aujourd'hui.

Quel a été le verrou le plus dur à faire sauter pour que cet événement puisse s'organiser ?

Sans aucun doute obtenir l'autorisation de la mairie de Paris pour créer cet événement et l'installer sur le Champ de Mars puisque son ADN, c'est clairement la Tour Eiffel et le cheval. C'était compliqué de faire comprendre l'idée, de la faire accepter puis de fédérer autour du jumping. Et d'abord par rapport au lieu en tant que tel: la charge au sol sur le Champ de Mars, convaincre les habitants et la mairie du 7ème arrondissement, les amis du Champs-de-Mars etc. Il y a aussi toutes les contraintes techniques :  faire arriver les camions de chevaux, les camions de sable, le montage, le démontage en essayant d'être le moins impactant possible et en essayant de s'inscrire dans le Champ de Mars et non pas de se l'approprier.

l'idée était vraiment de mettre le cheval et le sport dans la ville et d'y associer la culture, la fête

Virginie Coupérie-Eiffel

Il faut aussi essayer d'être le plus ouvert possible pour qu'au moins les gens qui ont subi les désagréments puissent profiter de cet événement et avoir les joies d'y participer. Cela passe par un village gratuit avec des animations et essayer d'offrir le plus beau spectacle aux Parisiens et aux touristes qui se promènent et qui ne sont pas forcément les plus passionnés de ce sport. Ouvrir ce sport à tout le monde gratuitement était aussi l'un des paris. Et puis bien sûr l'ambition était d'accueillir les meilleurs cavaliers et les meilleurs chevaux du monde et je crois qu'aujourd'hui, on a réussi sur les deux aspects. Les cavaliers sont très heureux de venir à Paris et c'était aussi difficile de faire en sorte que les chevaux se sentent bien. 

Comment avez-vous justement réussi à vous imposer dans le calendrier sportif international ?  

Je viens de ce milieu-là, j'étais cavalière moi-même, j'élève des chevaux, j'étais vice-présidente de la Fédération française équestre, je suis en très bonnes relations avec la Fédération équestre internationale, les cavaliers me connaissaient donc j'avoue que j'avais un petit peu plus d'aura et d'écoute ! J'avais aussi participé à la création des Gucci Masters à Villepinte qui était aussi une compétition 5 étoiles, donc je me suis associé au circuit du Global Champions Tour, un circuit très fameux dans notre sport. Il a été plus facile et plus rapide de convaincre. Après, il faut bien évidemment avoir sa date de déposée dans le calendrier et répondre aux standards du 5 étoiles et surtout réussir à lever l'argent pour pouvoir à la fois avoir une dotation conséquente pour un événement de ce calibre et  pouvoir construire son événement. Le nerf de la guerre, c'est comme toujours le financement.  

En cet été olympique à Paris, vous dites-vous que vous avez à votre échelle contribué à ce que ces JO soient possibles dans la capitale, en montrant que le sport pouvait avoir sa place en cœur de ville ?

Oui, je le pense car je me souviens avoir reçu Tony Estanguet juste après que la candidature de Paris a été retenue. Il est venu et m'a dit que c'était exactement ce qu'il voulait faire à Paris: mettre la culture en plein cœur de la ville avec ce côté festif autour du sport avec des spectacles, de la musique, des expositions d'art. C'est le même esprit même si pour ma part et à mon petit niveau je souhaite rester dans mon petit écrin ! En tout cas, je me réjouis de ces Jeux Olympiques. En plus le Longines Paris Eiffel Jumping sera la dernière compétition avant la sélection officielle des Jeux Olympiques. Il y aura de vrais enjeux sportifs.

Cette année le jumping ne se tiendra pas sous la Tour Eiffel mais délocalisé à la plaine de jeux de Bagatelle. Cela change-t-il la philosophie de l'événement ? 

J'avais le choix : soit garder la date ou soit garder l'emplacement. J'ai décidé de garder la date car je pensais qu'après les JO les Parisiens du 7ème arrondissement en auraient ras le bol ! Le jumping a été délocalisé en face de la plaine de jeux de Bagatelle, en face de la roseraie. Ce sera la deuxième édition là-bas. C'est dans un cadre plus vert mais quand même accessible et le public a d'ores et déjà répondu présent. Une grande affluence est prévue, on est déjà complet samedi soir, il reste quelques places vendredi et dimanche. J'en suis très heureuse. On va aménager l'espace de la même manière que d'habitude avec l'échauffement, le paddock autour du village. C'est quelque chose de vraiment assez unique et les gens qui viennent gratuitement peuvent voir les champions au plus près. Ils peuvent s'en inspirer s'ils sont cavaliers et ça peut même donner naissance à des vocations diverses et variées car sont représentés tous les métiers autour du cheval. Il y aura également une aire consacrée au bien-être du cheval, des informations pour comprendre quel est le rôle du cheval dans notre société contemporaine. Il y a aussi le village où on peut passer la journée avec à la fois des animations commerciales et culturelles, des librairies, des signatures de livres. On accueille aussi pour la première fois le spectacle équestre de Lorenzo. Enfin, il y a également la Route Eiffel, une randonnée qui d'habitude traverse Paris, et cette année nous l'avons associée au bois de Boulogne. Le bois c'est 800 hectares et on n'imagine pas tout ce qu'on peut voir et trouver dans le bois de Boulogne. L’arrivée sera le dimanche en fanfare sur la piste de compétition.

Que faut-il vous souhaiter pour les 10 prochaines années ?

Encore plus de sport plus de culture et plus de fêtes plus de fête !

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