La maison du compositeur située dans le 12e arrondissement devrait être prochainement rasée. Ses proches se mobilisent pour tenter de sauver ce patrimoine culturel. Une pétition a été lancée.
Sauf miracle de dernière minute, la maison du compositeur de musique électroacoustique mort le 5 juillet 2017, va disparaître. C'est dans cette maison que Pierre Henry a composé l’essentiel de son oeuvre et organisé de nombreux concerts.
► Un reportage de Geneviève Faure et Virginie Delahautemaison Intervenants : Isabelle Warnier, l'épouse de Pierre Henri et Bernadette Mangin, son assistante musicale.
Ce lieu est un véritable laboratoire de recherche sonore, chaque pièce abrite des machines et des haut parleurs. Une sonothèque conserve 10 000 bandes magnétiques.
Une pétition a été lancée sur internet et interpelle Françoise Nyssen, ministre de la Culture et Anne Hidalgo, maire de Paris, pour tenter de sauver ce lieu chargé d'histoire. A ce jour, près de 8 000 personnes l'ont déjà signée. La ville de Paris pourrait apporter son aide pour trouver de nouveaux locaux et un projet de reconstitution du studio est en cours à la Philarmonie. Mais la maison dont Pierre Henry n’était pas propriétaire, a été vendue à un promoteur immobilier et va bel et bien être rasée.
« Fondu au noir», l'ultime oeuvre de Pierre Henri sera joué à Paris au Centre National Supérieur d'Art Dramatique le 2 mars.