Des heurts ont éclaté en tête de cortège dès le début du défilé à Paris parti de la gare Montparnasse. Philippe Martinez, leader de la CGT, s'est mis en retrait après avoir été pris à partie par des radicaux.
Les premiers heurts ont éclaté vers 13h avant le démarrage du cortège. Les blacks blocs se sont immédiatement fait remarquer en remontant le cortège sur le boulevard Montparnasse. Certains applaudissaient.
Des charges de la police ont alors eu lieu. Projectiles, camion de gendarmes démolis, les forces de l'ordre ont été la cible de violences. Les échauffourés ont continué surtout en début de cortège.
A la mi-journée la police avait déjà procédé à 9016 contrôles préventifs et près de 200 interpellations.
Certaines organisations syndicales ont décidé de quitter la manifestation. Le secrétaire générale de la CGT, Philippe Martinez, a été contraint de partir pendant quelques temps mais n'a pas quitté la manifestation. Selon un militant CGT témoin de la scène, le leader syndical s'est retrouvé coincé dans des affrontements entre des "black blocs" et des forces de l'ordre. Lorsqu'il s'est replié vers une rue adjacente, il a essuyé des jets de bouteilles "par un groupe d'individus". La FSU a elle décidé de quitter les lieux.
Dans le cortège, il n'y a pas que du noir, des gilets jaunes également et malgré tout des militants des organisations syndicales.