Une première manifestation s'est élancée dimanche peu vers 14h30 de la place de la République derrière une banderole "pour la paix, les libertés et contre les régressions sociales". Des groupes de Gilets jaunes prévoient aussi de battre le pavé.
La première manifestation, qui devrait réunir le plus de manifestants, est organisée par l'intersyndicale CGT-Unsa-FSU-Solidaires rejointes par les organisations étudiantes et lycéennes UNEF, VL, MNL et FIDL. Les revendications portent autour des questions des salaires, des services publics, de protection sociale et de transition écologique.
Le cortège, qui part de la place de la République, doit gagner la place de la Nation. La réforme des retraites est aussi l'un des points de crispation de cette journée, qui est "cette année un peu exceptionnelle" car elle intervient une semaine après la réélection d'Emmanuel Macron, a souligné en tête du cortège le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.
Pour lui, une nouvelle mobilisation est envisageable dès "avant la rentrée, parce que le niveau de mécontentement sur les retraites ou les salaires est très fort".
Important dispositif policier
Au moins deux autres manifestations sont prévues à l'initiative de Gilets jaunes. Le premier est parti dans la matinée de la porte de Vanves et le second, doit partir à 15h de la porte de Clignancourt selon Actu.fr.
Alors que les dernières manifestations du 1er-Mai ont été émaillées d'incidents, la police s'attend à la présence à Paris de plusieurs centaines de militants d'ultra-gauche et d'ultra-droite et jusqu'à un millier de Gilets jaunes.
Elle anticipe aussi la possible formation de blocs radicaux au sein du cortège parisien, "susceptibles de s'en prendre aux forces de l'ordre et au mobilier urbain". Des militants radicaux sont aussi attendus ailleurs, notamment à Rennes.
En 2021, les organisateurs avaient revendiqué plus de 170 000 manifestants, dont 25 000 à Paris. Le ministère de l'Intérieur avait quant à lui dénombré 106 650 manifestants en France, dont 17 000 dans la capitale.