Il est soupçonné d'avoir tué une femme de 21 ans, accréditée aux Jeux olympiques, qui avait été retrouvée morte dans un appartement à Paris après la cérémonie de clôture des JO.
L'homme mis en examen est né en 1975 et a été découvert dans la nuit de lundi à mardi par les forces de l'ordre "dans un état semi-comateux", selon une source policière, près du corps sans vie de la victime, dans un appartement du XVIIIe arrondissement de la capitale.
La victime, accréditée aux JO-2024 au Stade de France, présentait un hématome sur la pommette et du "sang au niveau du cou laissant présager la présence d'une plaie", selon la source policière.
Mis en examen pour "homicide volontaire"
Sa disparition après avoir assisté à la cérémonie de clôture dimanche soir avait été signalée lundi vers 19h25 au commissariat du XVIIIe arrondissement, selon cette même source.
Vers 23h lundi, la famille de la disparue avait informé les enquêteurs avoir reçu un SMS d'une connaissance indiquant que le compagnon de la jeune femme avait fait "une connerie".
Selon de premiers éléments de l'enquête, la jeune femme a été retrouvé dans l'appartement de son compagnon. Le lien de cet homme de nationalité nigériane, mis en examen, avec la victime n'a pas été précisé.
Selon Le Parisien, "la jeune femme travaillait en alternance au service communication du Stade de France et était aussi employée comme mannequin pour la haute couture. Elle avait pris son meurtrier sous son aile et l’avait aidé dans ses démarches administratives".
Son avocate, Me Clothilde Humbert, a dit à l'AFP constater "avec consternation les affirmations précipitées et erronées de certains médias, grandement préjudiciables à la manifestation de la vérité". "Il convient d'attendre que l'instruction fasse son oeuvre dans un respect strict des principes fondamentaux de procédure pénale", a-t-elle ajouté.
Pas d'explications à ce stade
À l'issue de sa garde à vue débutée mardi, le suspect a été présenté à un juge d'instruction et mis en examen pour "homicide volontaire", a précisé la source judiciaire.
Il a ensuite été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD), "conformément aux réquisitions du ministère public", a ajouté la même source.
Il travaillait dans la restauration dans le cadre des JO et n'a pu expliquer les raisons de son acte, selon Le Parisien.
Les investigations sont menées par le 2e district de police judiciaire de Paris (DPJ).