Interrogé sur France info ce 20 janvier, Cédric Villani a réaffirmé sa détermination à devenir maire de Paris à l'issue des municipales. Soutenu par le Parti radical de gauche, le candidat a souligné qu'il était avec Benjamin Griveaux et l'écologiste David Belliard "dans un mouchoir de poche".
Malgré les obstacles, Cédric Villani est toujours déterminé à briguer la mairie de Paris. Candidat dissident de La République en marche à la mairie de Paris, le mathématicien a déclaré ce 20 janvier sur France info qu'il "espère toujours être maire à la fin du mois de mars".
Au micro, Cédric Villani a souligné qu'il était avec le candidat officiel LREM Benjamin Griveaux et le candidat écologiste David Belliard "dans un mouchoir de poche", même si un nouveau sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio et le JDD le place en 5e position à l'issue du crutin, avec 13% d'intentions de vote.
Trois candidats dans "un mouchoir de poche"
Selon le nouveau sondage, au premier tour des municipales, la liste "Paris en commun" de Mme Hidalgo, maire PS sortante, obtiendrait 25% des voix devant la liste "Engagés pour changer Paris" de Rachida Dati (LR), et loin devant Benjamin Griveaux (15%), David Belliard (14%) et Cédric Villani(13%).
Pour Cédric Villani, qui a reçu le soutien du Parti radical de gauche, "le fait marquant", dans ce sondage, est qu'"au-delà d'Anne Hidalgo et de Rachida Dati, les trois candidats qui suivent sont dans un mouchoir de poche". Le mathématicien a reçu une proposition d'alliance de la part de David Belliard, hypothèque qu'il juge "toujours envisageable" aujourd'hui.
"Tout faire soi même en candidat indépendant"
"Je vois que ce sondage montre que je me suis maintenu depuis la déclaration de candidature, malgré le contexte où il a fallu tout faire soi-même en candidat indépendant", comme "monter des comités dans tous les arrondissements" ou "s'occuper de lever les fonds", a expliqué le candidat, appuyé par "plus de 200 bénévoles actifs qui travaillent sur le programme" électoral.Sondage/Municipales : « Je me suis maintenu malgré le contexte où il a fallu tout faire soi-même comme candidat indépendant…Les candidats qui se suivent sont dans un mouchoir de poche », indique Cédric Villani pic.twitter.com/nrauo4xSKb
— franceinfo (@franceinfo) January 20, 2020
Il souligne que la campagne de son adversaire Benjamin Griveaux "est passée de 21% d'intentions de vote en juillet à 15% maintenant".
Vers un second tour droite-gauche ?
Celui-ci "fait campagne à droite" et "évidemment, comme l'original est toujours préféré, [il] perd des voix au profit de Rachida Dati, et (...) au lieu de dépasser les clivages, [il] recrute beaucoup de monde pour participer à un clivage droite-gauche et à des affrontements avec la maire sortante", a argué Cédric Villani.Ian Brossat, chef de file des communistes parisiens, alliés au PS dès le premier tour, a estimé sur Sud Radio à propos de ce sondage qu'"au fond les Parisiens se posent les choses de manière assez simple : soit on continue d'avancer avec Anne Hidalgo dans le sens de l'écologie et la justice sociale, soit on revient en arrière et c'est plutôt Rachida Dati la candidate pour ça".
Pour l'adjoint à la maire sortante chargé du logement, Mme Dati prône "la bagnole partout, arrêter de faire du logement social". Mme Dati, "en réalité, ce qu'elle propose c'est le Paris d'avant 2001, d'avant Bertrand Delanoë, celui de Jean Tiberi", a-t-il insisté.