Ce mardi, la préfecture de police de Paris a inauguré cette plateforme unique qui va traiter les appels du 17, 18 et 112, pour cibler "plus rapidement les urgences".
Elle "répond aux leçons collectives tirées des attentats" durant lesquels les lignes étaient saturées, a indiqué le préfet Michel Cadot. Ce service mutualise les appels 17, 112 et 18 en provenance de Paris et sa petite couronne, ainsi que ceux du 17 de Paris et de Seine-Saint-Denis. Quant aux Hauts-de-Seine et Val-de-Marne, ils devront patienter jusque l'été 2017.
Installée au centre opérationnel de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), la plateforme s'est installée sur 1.000 m², où 32 postes de travail sont partagés entre les pompiers et les policiers. Une mutualisation qui va aussi permettre de réduire les coûts.
Un appel sur 2 n'est pas urgent
Et de mieux répondre aux demandes, puisque près d'un appel sur deux est finalement identifié comme non urgent. A l'inverse, 4% des appels au 17 ont été classés comme très urgents, 10% pour le 18 et 1% pour le 112."Elle a été testée dans des conditions semblables aux attentats avec 200 à 300 appels en 15 minutes et ça a fonctionné", a dit mardi, Philippe Boutinaud, commandant des sapeurs-pompiers de Paris. Depuis le 13 novembre 2015, une ligne directe avec le Samu (15) a été installée dans la salle de crise. "Un rapprochement est à l'étude", a affirmé le préfet.