A Paris, pendant deux jours, pouvoirs publics et institutions font le point sur leur état de préparation dans le cas où la "crue centennale" de la Seine aurait lieu cet hiver. Depuis une vingtaine d'années, Paris redoute le retour d'une crue comme celle de 1910, et tente de s'y préparer.
C'est comme un "serpent de mer" depuis 20 ans, mais un serpent de mer à haut risque, qui coûterait très cher s'il advenait vraiment. Depuis le changement de siècle, Paris se souvient de 1910, de sa grande crue qui, déjà, avait été une catastrophe majeure et qui statistiquement revient une fois par siècle.
Pour certains, la seule certitude concernant cette "crue centennale", c'est qu'elle aura lieu. Pour d'autres, à l'inverse, les nombreux et gigantesques aménagements et lacs-réservoirs qui ont été réalisés en amont du cours de la Seine depuis 60 à 70 ans, préserveront la capitale d'une montée des eaux aussi dévastatrice que celle du début du 20ème siècle.
Quoi qu'il en soit, il appartient aux pouvoirs publics de prévoir le pire et de s'y préparer.Et même si beaucoup parmi les experts, considèrent que Paris est loin d'être prêt pour un scénario catastrophe, beaucoup de travail a été fait depuis vingt ans. De nombreuses réunions et simulations sont régulièrement mises en place. C'est le cas ce mardi 29 septembre 2015. Une préparation de principe, "sur le papier" pendant 48 heures les 29 et 30 septembre 2015, avant un exercice de simulation en grandeur réelle, baptisé "exercice Sequana", simulation à l'échelle internationale, qui se déroulera la semaine du 7 au 18 mars 2016. Avec un paroxysme de crue le 13 mars 2016.
En attendant, pour tout savoir sur le sujet, retrouvez en intégrale, notre émission spéciale "Les Dossiers du Grand Paris", sur le thème : «Quand la Seine montera...», avec un débat présenté par Sébastien Thomas et la diffusion du documentaire «1910, Paris sous les eaux», réalisé par Eric Beauducel et Olivier Poujaud >>>