Selon un étude de la direction de la Voirie et des déplacements de la mairie de Paris, la fermeture à la circulation de la voie express rive droite pourrait faire perdre jusqu'à vingt minutes en moyenne aux automobilistes.
Deux scénarios à l'étude
En mai dernier, Anne Hidalgo a annoncé son intention de bannir des berges les automobilistes à partir de l'été 2016. Deux scénarios sont à l'étude : le premier prévoit une interdiction des véhicules sur les berges de la place du Châtelet au Pont de Sully (1,5 km), le second, plus ambitieux, du tunnel des Tuileries au port de l'Arsenal (3,3 km). Selon la direction de la Voirie et des déplacements, les reports de circulation se feront essentiellement sur les quais hauts et boulevard Saint-Germain.
Temps de parcours allongés de 16 à 28 minutes en heure de pointe
Dans le premier cas, les temps de parcours en quais hauts, de Concorde au Quai Henri-IV pourraient passer de 16 à 25 minutes en heure de pointe du soir, et de 12 à 28 minutes en heure de pointe du matin. Dans le second scénario, les temps de parcours passeraient de 16 à 24 minutes en heure de pointe soir et de 12 à 23 minutes en heure de pointe matin. Le même trajet sur la voie express prend huit minutes, le soir comme le matin.
Les temps de parcours seraient donc considérablement augmentés sur les quais hauts, dans le schéma d'une fermeture limitée des berges, avec la création au point de sortie de la voie Georges-Pompidou d'un "goulot d'étranglement qui entraîne une forte congestion sur les quais hauts jusqu'au Pont Royal en heure de pointe et jusqu'au Pont du Carrousel".Autre conséquence
Des véhicules pourraient se retrouver à l'arrêt dans le tunnel des Tuileries, ce qui entraînerait un "problème de sécurité des usagers", note la direction de la Voirie et des déplacements.Pour la mairie, ces prévisions restent cependant théorique pour la mairie. Elle souligne que, seuls 6 % des véhicules effectuent la totalité du parcours de Concorde au quai Henri-IV. La mairie a également rappelé que dans le cas de la fermeture des berges rive gauche, la réalité s'était révélée plus favorable que les simulations, avec un rallongement, toujours selon elle, des temps de parcours trois fois moindre que prévu.