Plusieurs centaines de jeunes se sont rassemblés ce vendredi dans la capitale, pour une deuxième journée de mobilisation en défense du climat. Une manifestation menée autour de l’adolescente et militante écologiste Greta Thunberg.
Elle est à peine âgée de 16 ans, mais Greta Thunberg est déjà devenue une figure médiatique importante pour la défense du climat, en faisant la grève de l'école tous les vendredis depuis l'été dernier devant le Parlement à Stockholm. A l’occasion d’une conférence de presse place de la République, la militante écologiste suédoise a laissé la parole à plusieurs représentants de son mouvement « Fridays for future », venus de différents pays d'Europe.
Au total, quelques centaines de jeunes se sont rassemblés au début de la mobilisation sur la place parisienne, autour de l’adolescente. « Je souhaite que les adultes prennent leur responsabilité, a jugé par exemple l'Allemande Luisa Neubauer, âgée de 20 ans. Nous faisons grève parce que les gens ne font rien. »
« Water is coming »
« C'est notre avenir, a par ailleurs commenté Dario Vareni, 20 ans également et venu de Suisse pour l'occasion. Cela touche tout le monde, mais c'est nous qui vivrons ici dans 20 ans. »Le cortège s’est ensuite déplacé place de l'Opéra. Au départ de la marche, de nombreux slogans écologistes étaient mis en avant sur les pancartes ou scandés par les manifestants : « Sauve la Terre, mange un lobbyiste », « Water is coming » ou encore « On est plus chaud que le climat ».Une mobilisation jusqu’ici timide dans la capitale
Parmi les personnalités présentes, on peut citer par exemple l’actrice Juliette Binoche et l'eurodéputé EELV Yannick Jadot.Après les premières actions symboliques lancées par Greta Thunberg, le mouvement a pris dans plusieurs pays, avec plus ou moins d’importance en termes de mobilisation en Allemagne, en Australie et en Grande-Bretagne. En Belgique par exemple, plus de 7.500 personnes ont défilé à Bruxelles jeudi dernier pour la septième semaine consécutive, en présence également de la Suédoise.
Le mouvement reste donc jusqu’ici, pour la deuxième journée de mobilisation après une première manifestation vendredi dernier devant le ministère de la Transition écologique, comparativement un peu plus timide à Paris.