Paris : la demi-journée sans école maintenue

Le tribunal administratif de Paris a rejeté lundi le recours en urgence de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, exigeant le report dans la capitale de la demi-journée sans classe destinée à consulter les enseignants sur de futures réformes.

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"La demi-journée de consultation est maintenue mercredi", a simplement déclaré le rectorat de Paris, lundi après-midi, sans autre commentaire.
Selon l'ordonnance, le juge des référés a estimé que "la suppression d'une seule demi-journée d'enseignement ne pouvait être regardée, à l'aune de l'ensemble du calendrier scolaire, comme portant une atteinte suffisamment grave aux intérêts des élèves pour justifier une telle situation d'urgence". "On sait très bien que cette consultation sur le socle commun de connaissances, de compétences et de culture est indispensable. Ce qu'on conteste c'est qu'elle soit faite sur le temps scolaire", a réagi le président de la FCPE Paris Hervé-Jean Le Niger. "Le résultat c'est que 136.000 élèves de Paris perdront trois heures de cours mercredi matin. C'est dommage, c'est une rupture du service public de l'Education nationale", a-t-il regretté.

La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) de Paris avait déposé vendredi un recours suspensif (procédure d'urgence) à la suite de "plusieurs demandes formulées auprès du recteur, et restées sans réponse favorable, de reporter cette demi-journée, hors temps scolaire". Pour la principale fédération de parents d'élèves, le maintien de cette journée mercredi était de nature à mettre "en grande difficulté la majorité des familles parisiennes".

"Pour le bien des enfants"

Face au mécontentement de parents et de maires, la ministre de l'Education nationale, Najat-Vallaud Belkacem, est montée au créneau aujourd'hui pour défendre cette consultation pensée, selon elle, "pour le bien des enfants", "pour que les enseignants s'approprient ce qu'ils doivent (leur) apprendre". Dans les écoles et collèges de Seine-et-Marne et du Val-de-Marne, les parents ont obtenu une victoire avec le report de la concertation, prévue hier dans ces départements, à une date ultérieure.

La FCPE a également déposé des recours dans le Val-d'Oise et les Hauts-de-Seine, où pour l'heure la consultation est maintenue mercredi, a dit le rectorat de Versailles, sans préciser la date d'examen des recours. Le ministère de l'Education nationale souhaite que les enseignants de maternelle soient consultés une demi-journée d'ici le 18 octobre sur leurs futurs programmes, et que les enseignants de l'école élémentaire et du collège le soient sur le projet de socle commun.

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