Les débats ont été animés ce lundi 26 septembre au Conseil de Paris, appelé à délibérer sur la pietonnisation définitive des voies sur berges rive droite. La mesure, on le sait, est extrêmement controversée.
Le projet ferme la voie Georges-Pompidou à la circulation automobile sur 3,3 km du quai bas, de l'entrée du tunnel des Tuileries jusqu'à la sortie du tunnel Henri-IV. Dans les faits, la voie est déjà fermée depuis la mi-juillet en raison de Paris Plages, puis de la mise en place d'une "exposition" sur la COP 22 que la ville de Paris a opportunément installée pour "faire la jointure" entre la date de fin de Paris-plages et la séance du Conseil de Paris de ce lundi 26 septembre.
Et déja, la bataille sur les conséquences tangibles de cette mesure a commencé. Le Journal du Dimanche a publié à la veille de la séance du Conseil de Paris des chiffres extraits d'un rapport de la direction de la voirie de la mairie de Paris qui "se révèlent bien inférieurs à ce que prévoyait l'étude d'impact" en augmentation de trafic avec des situations contrastées en temps de parcours.
Diminution de 10 % de la circulation, dit Anne Hidalgo
Un rapport et une publication qui ont permis à la maire de Paris, Anne Hidalgo, d'affirmer dès ce matin, à l'issue de sa prise de parole destinée à soumettre la délibération de pietonnisation de la voie Georges Pompidou au Conseil de Paris, que cette piétonnisation s'était déjà traduite par des "diminutions de la circulation", "de l'ordre de 10%" depuis le début du mois de septembre.Les débats du Conseil se sont déroulés normalement : le débat est entamé depuis déja longtemps, et même s'il est très polémique, le sujet est néanmoins abordé comme tous les autres. Daïc Audouit y assistait