Des réfugiés qui vivaient au niveau du boulevard de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement, ont été évacués ce vendredi dans le cadre d’une nouvelle opération de mise à l’abri.
771 personnes qui campaient sous le métro aérien à la Chapelle, "dans un espace de jardins partagés", ont été évacuées ce vendredi 16 décembre, a annoncé la préfecture de la région Île-de-France. "La mobilisation de l'État est permanente pour accompagner les personnes les plus précaires", affirme la préfecture sur Twitter.
L’opération de mise à l’abri, "la troisième en l’espace d’un mois", a été menée en collaboration avec la préfecture de police de Paris, explique la préfecture de la région Île-de-France dans un communiqué. L’objectif, selon la préfecture : "orienter vers un hébergement les occupants de ce campement pour assurer, dans un contexte de grand froid, leur sécurité, ainsi que celle des riverains".
Les réfugiés évacués, des "hommes isolés", ont été "pris en charge par les services de l’Etat" et "bénéficieront d’une évaluation de leur situation administrative, ainsi que d’un accompagnement social, sanitaire et administratif afin d’être réorientés en fonction de leur situation".
2000 personnes mises à l’abri depuis les campements de la Chapelle "en l’espace d’un mois" selon la préfecture
L’association Demain la Chapelle a publié sur Twitter des photos de l’évacuation ainsi que de l’opération de démontage des installations du campement.
Ian Brossat, l’adjoint de la maire de Paris Anne Hidalgo en charge du logement, a réagi à l’opération sur Twitter. "Mise à l'abri de plus de 700 réfugiés qui campaient à la Chapelle. Enfin ! Mais l'État continue à maintenir vides les places du GL Events réservées aux Ukrainiens qui ne sont pas là... tout en demandant à la Ville de mobiliser un gymnase (ce que nous faisons). Quelle logique ?", a-t-il déclaré.
D’après la préfecture, plus de 2000 personnes ont été mises à l’abri depuis les campements du boulevard de la Chapelle "en l’espace d’un mois". 1088 places ont été ouvertes en Île-de-France dont 232 à Paris dans le cadre du plan grand froid, ajoute la préfecture.