En une semaine, la boutique en ligne de Paris a attiré de l'étranger 35% de ses acheteurs, d'abord d'Amérique du Nord, puis d'Europe (Italie, Royaume-Uni, Allemagne) et du Japon. Paris en ligne se vend très bien.
Mugs et sacs Velib, cartes postales ou mobilier historiques, livres d'art: toute une gamme de produits typiquement parisiens ou rappelant un séjour à Paris se vend désormais sur internet, sur le site ouvert par la ville le 5 décembre 2013, en six langues, qui revendique aussi d'être un service public.
Premier bilan de l'activité: la boutique en ligne (http://boutique.paris.fr) a enregistré en une semaine 360 commandes pour un montant moyen de 60 euros chacune avec "200.000 pages vues". Le responsable marketing et communication de la ville, Gildas Robert, estime qu'il s'agit là d'un lancement prometteur qui semble répondre à une vraie demande.
Certaines des 300 marques déposées par la ville de Paris se vendaient déjà en magasins, dans des kiosques ou sur des sites touristiques. C'est le cas de la quinzaine de produits dérivés Velib vendus depuis l'été 2013.
Mais avec une boutique en ligne en français, anglais, allemand, espagnol, portugais, et en russe, la ville a voulu s'offrir une vitrine à l'international pour promouvoir ses Tour Eiffel miniatures mais aussi ses voiliers en bois Tirot qui flottent dans les bassins des parcs de la ville -fabriqués par une PME bretonne- ou les chaises métalliques du jardin du Luxembourg.
Le site se veut aussi une invitation à pousser les portes des quatorze musées gérés par la ville et propose des catalogues d'exposition à succès ou des ouvrages d'architecture édités par des organismes parisiens comme le Pavillon de l'Arsenal. L'objectif affiché est de pas en faire une simple boutique en ligne, mais aussi un site d'information public.
Les recettes reviennent au budget général de la ville, qui achète tous les objets proposés à la vente.