Paris: un père fait la grève de la faim pour faire soigner son enfant

Depuis le 29 juillet, Bruno Richard est en grève de la faim devant le ministère de la Santé. Il réclame des soins adaptés à la pathologie de son fils, handicapé depuis qu'il a été foudroyé en 2007.

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A Paris, devant le ministère de la Santé, le père de Robin, Bruno Richard, fait une grève de la faim depuis le 29 juillet 2013. En cause, le manque de soins adaptés à la pathologie de son fils Robin, foudroyé en mars 2007 alors qu’il avait 13 ans.

En mars 2007, Robin participe à une course de VTT qu’il remporte. En attendant les autres coureurs, son professeur lui demande d’aller chercher du bois. Il sera alors foudroyé, transféré à l’hôpital et maintenu en vie par des machines. Depuis son réveil plus de huit mois après l’accident, les parents de Robin se battent pour pouvoir donner à leur fils les nombreux soins nécessaires à l’amélioration de son état, quitte à cesser de s’alimenter pour mobiliser les pouvoirs publics, comme le fait son père depuis le 29 juillet 2013.

"A pathologie extraordinaire, moyens extraordinaires », s’était pourtant exprimé Xavier Bertrand, l’ancien ministre de la Santé, venu rendre visite à l’adolescent après son réveil. Promettant des soins plus adaptés, Robin est alors transféré dans un hôpital parisien, dans l'attente d'un programme personnalisé. Son père décide alors d’employer les grands moyens : plusieurs grèves de la faim pour faire pression sur le Ministère de la Santé dont Marisol Touraine prend la direction en mai 2012. Promesses après promesses non tenues selon les parents, Robin finit par être transféré au Centre de réadaptation de Coubert en Seine-et-Marne, où il bénéficie de soins de kinésithérapie trois heures par semaine.

Un traitement encore trop léger selon le père de l’adolescent, qui souhaite un programme qui soit en relation avec sa pathologie . A ce jour, Marisol Touraine et le centre de Coubert disent travailler à un programme mieux adapté à Robin, tandis que Bruno Richard, ne semble pas prêt à abandonner le combat.

>> Voir le sujet d'Alexandra Marie et Pierre-Julien Quiers :





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