Jean-Frédéric Poisson, candidat du PCD à la primaire de la droite et du centre crée la polémique avec ses propos sur "les lobbies sionistes". Ce n'est pas la première fois qu'un candidat de ce parti trouble des primaires. Ce fut le cas avec Franck Margain aux élections municipales à Paris.
Troller les primaires de la droite. Une vieille habitude du Parti chrétien-démocrate.
Cette fin de semaine, c'est Jean-Frédéric Poisson qui sème le trouble dans la primaire pour la présidentielle avec ses propos sur "Hillary Clinton soumise aux lobbies sionistes". Le député des Yvelines qui entend jouer son rôle d'électron libre jusqu'au bout en prévoyant déjà de participer à un meeting de Robert Ménard. Pas vraiment dans la ligne de LR surtout si Alain Juppé est vainqueur. Or, les candidats à la primaire s'engagent à respecter le vainqueur et la ligne politique qu'il défend par conséquence. Bref, Jean-Frédéric Poisson peut poser un problème politique à terme.
De la même façon, le conseiller régional d'Île-de-France avait incarné l'ouverture lors de cette primaire au printemps 2013, obtenant sans problème les parrainages nécessaires. Comme par un miracle du Saint-Esprit. Il avait obtenu 10 % des voix.
Situation ubuesque aux municipales
Du coup, il avait fallu compter avec lui pendant la campagne. Sauf que ses prises de position régulières contre le mariage gay avaient fini par agacer NKM. Comme le jour où il lui avait présenté un homme qui s'avéra être un royaliste, qui avait été sur des listes électorales du FN. Mais il la menaça de dissidence s'il n'était pas au final sur les listes.Candidat dans le 12ème, Nathalie Kosciusko-Morizet tenta de l'évincer des listes entre les deux tours. Mais cette nouvelle liste, sans son nom, fut déposée trop tard. Une situation ubuesque, Christine Boutin appelant à ne pas voter pour les listes de NKM alors même que son protégé s'y trouvait. Si vous n'avez pas tout compris, cliquez sur ce lien.
Franck Margain déclarait alors entre les deux tours que "NKM n'était interessée que par les bobos et les flash médiatiques".
On comprend mieux alors pourquoi c'est cette dernière qui monte au créneau contre Jean-Frédéric Poisson aujourd'hui.