Une rentrée en demi-teinte pour les kiosquiers parisiens

Entre la baisse des ventes de journaux durant le confinement et un été morose, les kiosquiers parisiens peinent à remonter la pente. Par ailleurs, l'accroissement de la concurrence renforce la situation inquiétante des diffuseurs de journaux.

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L’été parisien a été particulièrement difficile pour les professionnels du tourisme et par ricochet, également pour les kiosquiers qui ont vu leur commerce tourner au ralenti. Avec la crise sanitaire, la ville de Paris a enregistré une baisse de 69% de sa fréquentation touristique sur l'ensemble du premier semestre 2020. Et la rentrée n'a pour l'instant pas permis aux kiosquiers de retrouver une affluence normale.

Pour Hocine Driff, président du Syndicat des Kiosquiers, la baisse de la fréquentation des hôtels dans le quartier Montparnasse a eu un impact très important sur ses ventes de journaux. Il dénonce aussi une "stratégie de la Mairie basée sur la publicité, qui incite la ville à placer les kiosques bien en vue des automobilistes, mais pas forcément sur des lieux de passage stratégiques pour la presse".

©France 3 Paris Ile-de-France
Il craint aussi les nombreux cambriolages qui ont eu lieu ces dernières semaines : "Les nouveaux kiosques sont plus fragiles et vulnérables, et j'espère que le prestataire qui travaille avec la Mairie va remédier à ce problème", s'inquiète-t-il. Mais Hocine Drif reste optimiste : "Il y a toujours des titres qui ramènent du monde dans les kiosques".

Pour soutenir ce secteur dans la tourmente, le gouvernement a débloqué cet été une aide exceptionnelle allant de 1 500 à 3 000 euros pour les diffuseurs de presse. Le 27 août dernier, le Ministère de la Culture a annoncé le lancement d'un vaste plan de soutien à la presse pour pallier aux effets catastrophiques de la crise du Covid-19 sur la vente de journaux, déjà très impactée par les difficultés profondes des diffuseurs comme France Messagerie (anciennement Presstalis).
 

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