Les terrasses ont parfois été difficiles à quitter lorsque l'heure fatidique du couvre-feu à 21h fut venue.
"Un moment de liberté retrouvé". C’est ce qu’a déclaré le président Emmanuel Macron mercredi matin à la terrasse d’un café de la rue Miromesnil (VIIIe arrondissement).
Comme lui, beaucoup de parisiens ont pu savourer le plaisir de prendre à nouveau un café ou une pinte de bière en terrasse. Rouvertes depuis hier, elles doivent toutefois fonctionner avec un certain protocole, notamment une jauge de 50% de remplissage habituel. Celle-ci n'a d’ailleurs pas toujours été respectée.
En cette période de crise sanitaire, il y a de nouveau eu de la vie dans les rues de Paris. Magasins, cinémas et théâtres ont également rouvert leurs portes. Mais mercredi est également entré en vigueur le nouveau couvre-feu. Plus personne dans les rues, non plus à 19h, mais à 21h.
Nouveau couvre-feu
Et, à croire qu’emportés par leur enthousiasme de retrouver un début de vie normale, certains ont oublié que le couvre-feu n’était pas (encore) levé. À Paris, quand l’heure fatidique de rentrer chez soi est venue – et voyant que beaucoup tardaient à remballer leurs affaires – la police a fait évacuer certains bars et places, comme ci-dessous sur la place de la Contrescarpe (Ve arrondissement). Tout s'est passé dans le calme. Aucun débordement n’a été signalé dans la soirée.
Évacuation par les forces de l’ordre des terrasses de bars, restaurants et de la place de la Contrescarpe à 21H. #Reouverture #CouvreFeu21h pic.twitter.com/c7lOsQUA9S
— Remy Buisine (@RemyBuisine) May 19, 2021
L’ambiance dans la capitale a été nettement moins électrique qu’à Rennes, où des incidents ont éclaté après l'entrée en vigueur du couvre-feu. Les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour exhorter les civils à rejoindre leur domicile. “Il y a eu un feu de palettes vers 21h45, avec des personnes qui étaient rentrées sur le chantier de l’église et sont montées sur des cabanons, nécessitant l’intervention de la police. Ça a duré une heure”, a indiqué à l’AFP un officier de permanence du commissariat de Rennes.