Les terrasses ont parfois été difficiles à quitter lorsque l'heure fatidique du couvre-feu à 21h fut venue.
"Un moment de liberté retrouvé". C’est ce qu’a déclaré le président Emmanuel Macron mercredi matin à la terrasse d’un café de la rue Miromesnil (VIIIe arrondissement).
Comme lui, beaucoup de parisiens ont pu savourer le plaisir de prendre à nouveau un café ou une pinte de bière en terrasse. Rouvertes depuis hier, elles doivent toutefois fonctionner avec un certain protocole, notamment une jauge de 50% de remplissage habituel. Celle-ci n'a d’ailleurs pas toujours été respectée.
En cette période de crise sanitaire, il y a de nouveau eu de la vie dans les rues de Paris. Magasins, cinémas et théâtres ont également rouvert leurs portes. Mais mercredi est également entré en vigueur le nouveau couvre-feu. Plus personne dans les rues, non plus à 19h, mais à 21h.
Nouveau couvre-feu
Et, à croire qu’emportés par leur enthousiasme de retrouver un début de vie normale, certains ont oublié que le couvre-feu n’était pas (encore) levé. À Paris, quand l’heure fatidique de rentrer chez soi est venue – et voyant que beaucoup tardaient à remballer leurs affaires – la police a fait évacuer certains bars et places, comme ci-dessous sur la place de la Contrescarpe (Ve arrondissement). Tout s'est passé dans le calme. Aucun débordement n’a été signalé dans la soirée.
L’ambiance dans la capitale a été nettement moins électrique qu’à Rennes, où des incidents ont éclaté après l'entrée en vigueur du couvre-feu. Les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour exhorter les civils à rejoindre leur domicile. “Il y a eu un feu de palettes vers 21h45, avec des personnes qui étaient rentrées sur le chantier de l’église et sont montées sur des cabanons, nécessitant l’intervention de la police. Ça a duré une heure”, a indiqué à l’AFP un officier de permanence du commissariat de Rennes.