Le tribunal administratif de Paris à donné hier raison à deux associations de riverains, opposées à l'extension du stade de tennis. Avec l'obligation pour la ville de résilier dans les deux mois la convention signée avec la Fédération française de tennis pour l'agrandissement du stade de tennis.
C'est un véritable revers que vient de subir la ville de Paris avec l'annulation prononcée par le tribunal administratif de la délibération du conseil de Paris de juillet 2011. Les juges ont consideré que la délibération était "illégale" au double motif que l'information des conseillers de Paris au moment du vote n'avait pas été suffisante et que le taux de redevance demandée par la ville à la Féderation française de Tennis (FFT était manifestement trop faible au regard des avantages de toute nature consentis".
Selon la convention, la ville devait payer 3 millions d euros par an pendant la durée des travaux, puis 6 millions d euros pendant 99 ans. Les juges ont donc estimé que ce loyer était trop peu elevé.
La ville et la FFT feront appel dés lundi de la décision du tribunal et demanderont à un sursis dans l'application du jugement.
Les associations de riverains, comme les élus d' Europe Ecologie Les verts ont applaudi des deux mains cette décision qui préserve les sites botaniques.
la seule solution acceptable à leurs yeux consisterait à recouvrir une partie du périphérique et de l'autoroute A13 de façon à laisser en l'état les serres d'Auteuil.
Un projet pas encore chiffré qui risque cependant d'alourdir encore une facture initialement prévue à 273 millions d euros, puis revue à la hausse (340 millions). Quant au calendrier, initialement prévu pour 2016 puis repoussé dès avant les travaux à 2018, le délai risque de s'allonger encore.
Alors que les trois autres tournois du grand chelem (Wimbledon à Londres, l'US Open à New-York, et l'Open d'Australie à Melbourne) ont procedé à des travaux de modernisation, Roland-Garros est aujourd'hui en retard dans l'infrastructure, l'accueil des spectateurs et le confort offert à des joueurs toujours plus exigeants.
Le projet de modernisation de Roland-Garros avait été préferé en Février 2011 aux projets présentés par Marne-la-Vallée, Gonesse et Versailles.
