C'est une première. Un Parisien, qui avait sous-loué une chambre de son appartement en passant par le site spécialisé Airbnb, à été condamné de verser une amende de 2000€ à son propriétaire.
2000 euros de dommages et intérêts. Voilà l'amende qu'un locataire parisien, qui avait sous-loué une chambre de son appartement à Paris via le site Airbnb, a du payer à son propriétaire.
Airbnb, vous connaissez sans doute : c'est le site internet imaginé et lancé aux Etats-Unis en 2008 permettant aux particuliers du monde entier de proposer leur appartement ou leur maison en location, pour quelques jours ou quelques mois, à un prix qu'ils auront fixé eux même.
Mais voilà : il y a des règles à respecter. Et un locataire parisien l'a appris à ses dépends. Ayant mis en sous-location une chambre de son appartement, en début d'année, il a été poursuivi en justice par son propriétaire qui l'a accusé d’avoir manqué à ses obligations et de s’être enrichi par ce contrat de sous-location. Et le tribunal à tranché : un locataire doit avoir l'accord de son bailleur pour entreprendre une telle démarche et ne peux en aucun cas se faire de l'argent dans le cadre d'une sois-location.
Dans les litiges liés à des sous-locations, jamais le nom d’un site n’avait été clairement cité. Cette décision qui date du 13 février dernier et qui a été révélée par LeMonde.fr risque de retenir l’attention des hébergeurs, à la recherche de compléments de revenus, sur les pièges qui les guettent sur ces plateformes en vogue qui vantent la facilité et la rapidité de mise en location d’un logement.