Le secteur peine déjà à recruter alors Pôle Emploi essaye de recruter de jeunes profils. Un job d'étét avec des formations.
À Argenteuil, la formation commence par un exercice de palpation avec quelques pièges. Une mise en situation comme à une entrée de stade, un des futurs lieux de travail de ces étudiants durant les Jeux Olympiques. "C'est vraiment un travail de fourmi, c'est très bien organisé, ça fait beaucoup de responsabilités mais après je me dis qu'on est une équipe" témoigne Zakaria, un étudiant en licence biomédicale qui participe à la formation.
Ils ont trois semaines pour intégrer un nouveau vocabulaire et apprendre les gestes de premiers secours afin d'encadrer les millions de spectateurs attendus. Une opportunité aussi, pour ces jeunes, d'être au cœur de l'évènement, "à défaut de pouvoir acheter des billets, je vais pouvoir y travailler" résume Victor, étudiant en licence de géographie.
Pour Lounès Oukrine, formateur et coordinateur sécurité et organisation de grands évènements, "on a vraiment besoin de ces jeunes-là, de cette nouvelle énergie (...). Ils ont une nouvelle vision des choses et, justement, l'esprit olympique c'est d'accepter tout le monde".
Un secteur qui souffre du manque d'effectif
La sécurité, un secteur en manque de bras pour les JO. Plus de 15 000 potes sont à pourvoir, pour les combler, Pôle emploi a ouvert plus de 20 000 places en centres de formation, 3 000 sont réservées aux étudiants.
L'assouplissement des règles pour l'emploi des étudiants dans la sécurité permet d'élargir le recrutement. Pour Stéphane Séké, dirigeant d'une société de sécurité privée, "ils ont été mis à l'écart de ce métier et maintenant, si on peut les récupérer, ce serait une bonne chose, une très bonne chose parce qu'on en a besoin dans les grands évènements qui arrivent et, tout de suite, on en a besoin aussi".
Un nouveau souffle bienvenu pour les sociétés de sécurité privées avec un objectif, éviter de revivre le fiasco de 2022 lors de la finale de la Ligue des champions.
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