Voiture de police incendiée : des peines requises allant jusqu'à huit ans de prison

Le parquet a requis des peines allant jusqu'à huit ans de prison contre les neuf prévenus poursuivis pour avoir attaqué et incendié une voiture de police le 18 mai 2016, à Paris. Les faits s'étaient déroulés en marge d'une manifestation "contre la violence anti-flics".

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Le parquet a requis vendredi des peines allant jusqu'à huit ans de prison contre les neuf prévenus jugés pour avoir incendié une voiture de police, le 18 mai 2016, quai de Valmy, à Paris.

Les faits s'étaient déroulés en marge d'une manifestation "contre la violence anti-flics". Après s'en être pris à la voiture de police, les casseurs avaient pris à partie l'un des policiers qui s'était extrait du véhicule en flammes. La vidéo de cette scène de violence avait été largement diffusée sur les réseaux sociaux.

Des "casseurs" organisés en "horde"

Vendredi, le procureur a requis cinq ans de prison, dont quatre ferme, contre Antonin Bernanos, arrière-petit-fils de l'écrivain Georges Bernanos, décrit par le magistrat comme "très impliqué dans des actions antifascistes". Le prévenu a contesté être l'individu masqué frappant le policier assis, et fracassant la lunette arrière de la voiture avec un plot métallique. Mais pour le parquet, il y a un "faisceau" d'indices qui le désignent.

Contre trois jeunes hommes, dont Angel Bernanos, frère cadet d'Antonin, sont requis un an d'emprisonnement avec sursis pour le délit de "groupement formé en vue de commettre des violences". La peine la plus lourde, huit ans de prison ferme, a été requise contre Joachim Landwehr, accusé d'avoir l'incendie de la voiture avec un fumigène. 

Le procureur a d'emblée rejeté la thèse d'un procès politique, évoquant un "procès de casseurs" organisés en "horde". "Où se trouvent les fascistes et les extrémistes quand on combat la police, la justice, les journalistes ?", s'est-il interrogé.

Procès sous tension

Entamé mardi, le procès s'est ouvert sous très haute tension. Le tribunal procédant même à une suspension de l'audience. Les plaidoiries doivent s'achever mercredi matin. Le tribunal donnera ensuite la date prévue pour sa décision, qui avait été initialement fixée au 29 septembre.
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