Pour se mettre au vert, certains Franciliens se tournent vers une résidence de vacances, mais à prix réduit. Au camping "Le nid vert" dans l'Essonne, les mobil-homes installés à l'année font recette.
Une résidence secondaire à moins de 50.000 euros et à seulement 50 km de Paris. Au camping "Le nid vert", à Mondeville (Essonne), des Franciliens viennent se mettre au vert dans des mobil-homes dont ils sont les propriétaires. Ils profitent ainsi de vacances et de week-ends paisibles, loin du stress de la ville et de l'insécurité.80% des parcelles du camping sont louées pour des séjours à l'année. Nathalie et Didier passent toutes leurs vacances d'été dans leur mobil-home qui est un second foyer, où ils reçoivent amis et enfants. "C'est comme à la maison, souligne Nathalie, on a tout le confort."
Le premier argument : le prix
Ce confort, les propriétaires le payent de 25 000 à 50 000 d'installation, auquels il faut ajouter le prix de la location de l'emplacement. Les occupants sont effectivement propriétaires du mobile home mais ils louent le terrain, entre 145 et 275 euros par mois.
► VIDEO. Reportage de Bruno Lopez et Pierre Pachoud.

Un prix modique qui fait toute l'attractivité de la formule : "il y a des gens qui n'ont qu'une envie, c'est de sortir de la notion d'HLM, expose Stéphane Volfer, propriétaire du camping. Ils n'ont pas les moyens de s'acheter un appartement ou une maison, mais ils auraient les moyens d'investir dans un mobil-home."
Pour ces propriétaires, pas de doute : entre les vacances et les week-ends, l'investissement est vite rentabilisé. D'autant plus qu'un détenteur de mobil-home n'est tenu à payer ni impôts locaux ni taxe foncière.