Le Stade Français, champion de France en titre, s'est épargné le pire en assurant son maintien avec style (69-8) face à Oyonnax, renvoyé, lui, en Pro D2, samedi 7 mai au stade Jean-Bouin.
Les Parisiens sont soulégés. Soulagés d'avoir sauvé les meubles alors qu'il ne reste plus que trois matches à disputer, tous en-dehors de Jean-Bouin.
Soulagés aussi d'échapper au ridicule d'une descente, un an seulement après avoir soulevé le Bouclier de Brennus. Soulagés enfin d'avoir retrouvé un peu de plaisir collectif, au gré des 10 essais "plantés" contre Oyonnax. Les Stadistes n'ont eu besoin que de 30 minutes pour assurer l'essentiel, c'est-à-dire une victoire bonifiée, synonyme de maintien certain.
Les hommes du Stade vont pouvoir tranquillement finir enfin cette saison ratée et s'attacher à dresser un bilan méticuleux des nombreux dysfonctionnements de l'année. Comment l'enthousiasmant élan qui les a portés au printemps dernier s'est-il évanoui ? A quel moment les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants, ont-ils laissé filer le bon wagon ?
Ce qui est d'ores et déja certain, c'est que l'encadrement sera renforcé l'année prochaine, notamment par un entraîneur des trois-quarts pour combler le vide laissé par Jeff Dubois, parti au chevet du XV de France.
Mauvaise journée en revanche pour Oyonnax pour qui ce match signifie inexorablement la relégation en Pro D2 et un jeu entièrement à reconstruire.
