Affaire du "prédateur des bois" : un homme interpellé en Seine-et-Marne

Un homme de 62 ans a été placé en garde à vue ce mardi. Il est soupçonné d'enlèvements et viols. Selon les enquêteurs, il pourrait s'agir du "prédateur des bois", recherché depuis plus de 20 ans et surnommé ainsi en raison de son mode opératoire.

Selon nos confrères de France Télévision, qui révèle cette affaire, un homme de 62 ans a été interpellé en Seine-et-Marne ce mardi, dans le cadre de l'enquête ouverte pour "viols", "enlèvement et séquestration" à l'égard de cinq adolescentes. Sa garde à vue se poursuit ce mercredi.

Un même mode opératoire

Les enquêteurs ont surnommé l'auteur "le prédateur des bois" en raison de son mode opératoire, toujours le même. Il menaçait à l'arme blanche ses victimes, âgées de 15 à 19 ans, en ville, les faisait monter de force dans sa voiture et les conduisait dans un bois avant de les violer et de les relâcher. Deux de ses victimes se sont vu voler leurs bijoux et argent.

Les faits se sont déroulés entre le 4 décembre 1998 et le 8 juin 2008. Le premier viol connu a eu lieu près de La Rochelle (Charente-Maritime). Des viols auraient également été commis en 1999 en Essonne, en 2000 dans les Hauts-de-Seine et dans les Yvelines, et en 2008 à Paris.

La dernière agression répertoriée a été filmée par des caméras de surveillance du 13e arrondissement de Paris. "Il a agi à visage découvert et son ADN a été retrouvé à chaque fois", avait alors expliqué Philippe Guichard, de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), en avril 2019.

Un appel à témoin 

Un appel a témoin avait été lancé par la police. L'homme, de "type européen""environ 60 ans aujourd'hui", mesurant "entre 1m80 et 1m90""yeux bleus très clairs""regard acier""visage émacié, rides frontales""cheveux grisonnant", expliquait en 2019 Philippe Guichard de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP).

En 2001, un suspect avait été placé en garde à vue, mais son ADN ne correspondait pas avec celui du violeur.

Une source proche de l'enquête a précisé à l'AFP que ce ne sont ni l'appel à témoin, ni le portrait robot qui ont permis d'interpeller le suspect, sans donner plus de détails.

Selon nos informations, l'homme placé en garde à vue aurait commencé à reconnaître certains faits.

Source : AFP 

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