Six ans après le meurtre d'Audrey Verdol, découverte dans une forêt de Seine-et-Marne, son ex-petit ami a nié jeudi devant la cour d'assises de Bobigny être l'auteur du crime, assurant ne pas être "un monstre".
"Je ne sais pas ce que je fais ici", a dit Olivier Ferdinand, 30 ans, au premier jour de son procès. "Ce n'est pas moi le coupable. La bonne personne, elle n'est pas là", a poursuivi d'une voix calme le jeune homme. Crâne rasé et regard fixe, ce manutentionnaire originaire de la cité des Mille-Mille à Aulnay-sous-Bois, a dit être victime d'une erreur judiciaire: "je n'ai pas de bonnes fréquentations, mais je ne suis pas le monstre qu'on présente". Audre Verdol, une Guadeloupéenne de 21 ans, avait disparu le 11 avril 2009 après avoir quitté son appartement du Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis.
D'après ses proches, elle projetait de se rendre à un concert à Toulouse pour le week-end. Son corps avait été découvert par un promeneur sept mois plus tard, dans une forêt de Montgé-en-Goële (Seine-et-Marne): le Bois de l'Homme-Mort.