Seine-et-Marne : un exercice de secours de 48 heures organisé par la Sécurité Civile pour préparer les JO de Paris 2024

Militaires de la Sécurité Civile, pompiers, forces de l’ordre… 300 professionnels sont mobilisés jusqu’à vendredi en Seine-et-Marne pour s’entraîner à intervenir lors de grands événements. Une opération organisée à l’approche de la coupe du monde de rugby 2023 et des Jeux olympiques.

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Des embarcations, des drones avec des caméras infrarouges, de nombreux véhicules de secours… Ce mercredi matin à Gretz-sur-Loing (Seine-et-Marne), un exercice d’intervention a été organisé par la Sécurité Civile sur le Loing. Le mission de l’entraînement mené le long du canal : coopérer avec les pompiers pour sauver 12 kayakistes face à une hypothétique inondation, suite à la rupture d’un barrage en amont.

Le but est aussi d’empêcher que l’eau ne déborde trop à l’aide de pompes de gros débit et des barrages afin de réhausser les abords du canal et ainsi protéger les maisons à proximité. Avec, dans le cadre du scénario, une victime décédée (un mannequin), trois victimes en urgence relative et le reste en urgence absolue.

Une préparation aux JO de Paris

Sur l’eau, les secours testent leur capacité à reconnaître les lieux et à "aller au plus près des victimes", explique la capitaine Mathilde, commandant d’unité de la première compagnie de l’UIISC (Unité d’Instruction et d’Intervention de la Sécurité Civile) n°7, basée à Brignoles (Var).

"Si des victimes sont tombées à l'eau, nos sapeurs-sauveteurs sont qualifiés pour les aborder en sécurité, les hisser dans le bateau, faire un premier bilan, les emmener au point de regroupement, et ensuite s’assurer qu’elles puissent être médicalisées et transférées vers un hôpital", raconte-t-elle.

Si le débit du Loing reste relativement faible, les sauvetages en eaux vives restent des "domaines particulièrement techniques" avec des conditions parfois "aussi dangereuses en entraînement qu’en intervention", indique la capitaine. L’idée est notamment de se préparer à des événements comme les JO de Paris, au cours desquels "la cérémonie d’ouverture se fera sur les abords de la Seine", rappelle-t-elle.

Les scénarios : une catastrophe technologique, un mouvement de foule ou encore un attentat

Accident avec un risque chimique, catastrophe technologique, mouvement de foule, attentat… Au total, 48 heures d’exercice sont organisées jusqu’à vendredi, avec la participation de 300 professionnels issus de la Sécurité Civile, des sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne, mais aussi de la gendarmerie et de la police.

"En vue des grands événements comme la coupe du monde de rugby ou les JO, il est important de tester les dispositifs, les équipements et la coordination entre les différents services territoriaux et nationaux", souligne le colonel Stanislas Rouquayrol, qui commande les formations militaires de la Sécurité Civile.

"Il faut toujours s'entraîner, poursuit-il. Nous avons besoin en permanence de nous remettre en cause, de travailler des actes réflexes et la coordination. Il est indispensable que tous les acteurs se connaissent pour être plus efficaces et plus réactifs le jour J." Au-delà de Gretz-sur-Loing, les exercices se déroulent également à Fontainebleau et Gurcy-le-Châtel.

Avec Cécile Claveaux et Philippe Aliès.

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