La situation était "assez calme", dans la soirée du mercredi 8 au jeudi 9 février, en Seine-Saint-Denis où seuls quelques petits incidents étaient recensés. Au tribunal de Bobigny, deux jeunes ont été condamnés à six mois de prison ferme pour les violences de ces derniers jours.
La tension a baissé d'un cran à Aulnay-sous-Bois et dans les communes à l'entour en Seine-Saint-Denis, après l'appel au calme de Théo, victime d'un viol présumé lors d'une arrestation.
Vingt-huit personnes ont néanmoins été interpellées pour violences urbaines mercredi soir sur l'ensemble de la Seine-Saint-Denis, dont une à Aulnay-sous-Bois,
Quelques centaines de personnes se sont rassemblées à Paris, pour la deuxième soirée consécutive, pour dire leur colère face à cette affaire qui a suscité l'indignation dans la classe politique et les quartiers populaires.
Les deux jeunes condamnés pour des faits "d'embuscades" n'ont pas été placés sous mandat de dépôt. Egalement jugés mercredi, trois autres jeunes, poursuivis pour les mêmes faits, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis. Un sixième prévenu, accusé de jets de pierre à l'encontre des forces de l'ordre, a été relaxé.
Onze mineurs, présentés au juge des enfants pour "embuscade", ont par ailleurs été placés sous le statut de témoin assisté.
Quatre autres jeunes seront jugés aujourd'hui jeudi, un pour "outrages et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique", un autre pour "dégradation" et "outrages", deux pour "complicité de violences sur personne dépositaire de l'autorité publique", indique le parquet de Bobigny.